Nokia annonce investir en France sur deux nouveaux projets stratégiques autour de la cyber-sécurité et la 5G. Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée, chargée de l’Industrie, saluent cette avancée significative qui « confirme que la France demeure un pays stratégique pour le groupe finlandais ».
A travers le lancement d’un centre sur la cyber-sécurité en France, Nokia ambitionne de se positionner comme un leader des services liés à la cyber-sécurité, en particulier dans le domaine des réseaux. Cette activité devrait créer 112 emplois d’ici 2021 dont 97 basés à Lannion dans les Côtes-d’Armor.
Par ailleurs, près de 250 emplois seraient maintenus dans le cadre du plan social en cours de négociations, grâce à des projets sur la 5G, en particulier sur le marché en fort développement des nouveaux usages et services associés à cette nouvelle technologie. Le PSE annoncé le 22 juin 2020 serait ainsi revu d’autant de postes à la baisse.
« La cyber-sécurité et la 5G font partie des priorités du plan de relance, tant pour notre souveraineté technologique que pour la création de nouveaux emplois en France, indique Bruno Le Maire. Par cette annonce, Nokia semble confirmer sa volonté de privilégier en priorité la France pour ses activités de R&D. L’Etat, en lien avec les élus locaux, reste vigilant au maintien de l’activité industrielle de Nokia en Bretagne et en Ile-de-France ».
De son côté, Agnès Pannier-Runacher précise : « je poursuivrai avec détermination mon action aux côtés des salariés et des territoires concernés pour limiter les conséquences économiques et sociales du PSE annoncé par Nokia le 22 juin 2020. »
Nokia. L’équipementier finlandais envisagerait la suppression de 402 postes sur le site de Lannion