« L’objectif de Nannybag est double : offrir aux voyageurs une solution qualitative et sécurisée mais aussi permettre aux commerçants de générer des revenus supplémentaires tout en augmentant leur visibilité », explique Matthieu Ballester, CEO. Déjà bien présente à Rennes, Brest et Saint-Malo, Nannybag entend renforcer sa présence à Quimper, Lorient et Vannes. Elle compte également ouvrir des consignes dans les villes de Saint-Brieuc, Lanester, Fougères ainsi que Lannion. L’objectif ? Doubler son nombre de consignes à bagages d’ici à 2024 pour offrir aux voyageurs (touristes ou en déplacement professionnel), une solution pour stocker leurs bagages à tout moment de l’année.
Le service permet en effet de déposer des sacs, des valises, des poussettes, auprès de « Nannies », des commerçants partenaires de la start-up au tarif de 6 euros par bagage et par jour. « Quand on a lancé Nannybag, la question du niveau de rémunération de nos partenaires s’est très vite imposée. Nous sommes aujourd’hui les seuls du secteur à rémunérer nos partenaires à hauteur de 50 % pour chaque réservation », assure Matthieu Ballester . Le service génère en parallèle du trafic additionnel chez les commerçants.
Comment devenir commerçant partenaire ?
Pour intégrer le réseau des “Nannies” , les commerçants doivent avoir une bonne amplitude horaire d’ouverture (de préférence en continu) afin de proposer le plus de flexibilité possible aux clients. Il est également important qu’ils possèdent un espace à part dans leur boutique (local vide fermé, arrière-boutique, etc.) pour garantir la sécurité des bagages gardés. Enfin, il faut qu’ils puissent avoir suffisamment d’espace pour stocker 5 bagages en même temps. Le service est actuellement disponible dans plus de 500 villes dont Paris, Londres ou encore New-York. La start-up espère que bientôt, les voyageurs entreront dans un commerce de ces destinations pour déposer temporairement leur bagage comme ce fut le cas pour plus d’un million de valises en 2021. En retour, le nanny remet un collier de serrage de sécurité ainsi qu’un ticket de vestiaire tandis que le paiement, se fait sur l’application.
