C’est en 2008 que l’Inrae ( institut national de recherche en agronomie) et le Centre mondial de l’Innovation du Groupe Roullier se rapprochent et signe un premier partenariat dans les domaines de la nutrition végétale, de la nutrition animale et de la biostimulation des plantes. Il en ressort plus d’une vingtaine de collaborations portant notamment sur la diminution des émissions de méthane entérique des vaches (projet Meth’Algues), la limitation des pertes économiques induites par les stress hydriques (Projet Eauptic) ou encore une meilleure efficience de la fertilisation des plantes.
Des innovations à court terme
Ce premier accord-cadre de collaboration scientifique va plus loin. Il priorise les travaux communs sur trois axes stratégiques à savoir l’approche agroécologique (gestion de l’eau, qualité des sols, environnement des élevages…), l’efficience de la nutrition minérale et la gestion durable des ressources (sols, eau, minéraux). Encadrés par un comité de gouvernance (composé des chefs de départements R&D INRAE et de la direction R&D du Groupe Roullier) et un comité de transfert, « les travaux communs visent à produire des résultats transposables en innovations à court terme. Celle-ci seront ensuite commercialisées par les filiales respectives du Groupe Roullier à savoir Timac agro, Phosphea ou encore Timab Magnésium », indique le groupe. Les travaux communs seront encadrés par des accords spécifiques, protégeant la propriété intellectuelle des données obtenues par chacun des partenaires. Cet accord-cadre ouvre aussi la possibilité d’élargir la collaboration à d’autres partenaires et à des programmes de financement nationaux .