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Les Thermes Marins de Saint-Malo. Depuis bientôt 60 ans, une destination thalasso incontournable

L’origine des Thermes Marins de Saint-Malo remonte à 1963.  Cette année-là, le Docteur Heger soutenu par quelques investisseurs malouins créé au sein du Grand Hôtel de Saint-Malo le centre de thalassothérapie de Saint-Malo Paramé. L’ensemble est repris en 1981 par Serge Raulic, ancien bras droit de Louison Bobet à Quiberon. Soixante ans après, les Thermes Marins accueillent 36.000 curistes par an. La famille Raulic a développé et fait breveter un concept nommé « parcours Aquatonic » ainsi que de nouvelles activités en France et à l’international. Rétrospective à l’occasion des 60 ans des Thermes Marins de saint-Malo que la famille Raulic fêtera en 2023.

Entrepreneur dans l’âme, Serge Raulic a transmis son sens du défi à ses enfants, troisième génération, Olivier, Charlotte et son gendre Antoine
Entrepreneur dans l’âme, Serge Raulic a transmis son sens du défi à ses enfants, troisième génération, Olivier, Charlotte et son gendre Antoine

La belle façade des Thermes marins de Saint-Malo, situés face à la grande plage du Sillon, est l’un des emblèmes de la cité corsaire. Derrière ses murs se cachent bien plus que des chambres et des installations de thalassothérapie. C’est là, en effet, qu’a débuté, en 1981 l’aventure du premier groupe indépendant familial du secteur de la thalassothérapie en France avec le rachat des Thermes Marins de Saint-Malo.

Familial et indépendant, le groupe se développe au fil des années essentiellement à Saint-Malo et sa région mais aussi à Rennes (1994),  Paris-Val d’Europe (2009) et Nantes (2015) avec l’ouverture de centres de bien-etre urbains sous la marque Aquatonic. Cependant, dans le métier de la thalasso, les marges sont modérées et, pour se développer et grandir, il faut proposer un large choix de séjours et de prestations. Pour être accessible au plus grand nombre, Serge Raulic diversifie l’offre hôtelière en proposant une large gamme d’établissements hôteliers et résidences de tourisme. Actuellement, le Groupe compte 10 structures d’hébergement (7 hôtels et 3 résidences de tourisme), le centre de thalassothérapie et spa des Thermes Marins de Saint-Malo, le golf international 27 trous de Saint-Malo, 3 centres Aquatonic.

Diversifications dans dautres métiers

En parallèle divers métiers voient le jour pour répondre au volume d’activités du groupe et avec la volonté de maîtriser toute la chaîne. Créée en 1990, la blanchisserie de la Côtes d’Emeraude sert les besoins internes du groupe et propose ses services aux hôteliers de restaurateurs du Grand Ouest. Le rachat de la blanchisserie d’Armor en 2021 renforce et sécurise cette activité. La cosmétique, créée en 2005, et développée depuis sous la marque Cosmobeauté est utilisée dans tous les centres de thalasso et spas  du groupe , en France mais aussi à l’international. Enfin, le centre de production Carré Chocolat, démarré en 2012, répond lui aussi aux besoins du Grand Hôtel. Ses ateliers fournissent désormais tous les établissements du groupe en boulangerie, croissanterie, desserts, et chocolats, et la boutique est ouverte toute l’année.

 

Un concept qui s’exporte

Au global, le groupe emploie 850 salariés dont 470 au Grand hôtel et aux Thermes Marins de Saint-Malo. Ces dernières sont composées de 5 000 m² d’espaces dédiés aux soins : 6 piscines d’eau de mer, 62 cabines d’hydrotherapie marine, 12 cabines de kinésithérapie, 18 cabines de spa, 4 salles d’activité collectives et un club forme).. Dès 1995 le savoir-faire des Thermes Marins de Saint-Malo s’exporte au-delà des  frontières. Thermes Marins du Japon, Thermes Marins du Pacifique, Thermes Marins de Bali, Aquatonic Koweit, Aquatonic Nouméa. « Cette activité d’ingénierie regroupe la conception, le suivi de la construction, la formation des équipes, l’utilisation des marques Thermes Marins et Aquatonic, et des cosmétiques Thermes Marins de Saint-Malo. »

 

Une vaste démarche environnementale

Aujourd’hui, le groupe Raulic, sous l’impulsion de ses enfants Olivier et Charlotte et son gendre Antoine,  veut réduire son impact environnemental. Pour cela, le groupe hôtelier a mené un audit d’envergure de tous ses établissements pour établir un bilan développement durable RSE. L’idée a germé au sortir d’un séminaire de cadres en 2019. Elle s’est concrétisée en 2020, pendant la longue période de fermeture liée à la crise sanitaire. Réalisé en partenariat avec l’ADEME et Betterfly Tourism, le groupe obtient la note de B pour son étiquette environnementale, sur une échelle de A à E. Au total 384 actions à mener ont été listées, 144 ont été réalisées. Le groupe met en avant le remplacement de 183 000 gobelets plastique à usage unique par des contenants réutilisables, une baisse de la consommation électrique des Thermes Marins de Saint-Malo et du Grand Hôtel des Thermes de 7.8 % entre 2014 et 2019), une moyenne de consommation d’eau de 129 l par jour et par personne (vs 148 l par habitant, en France), le recyclage de 265 kg de savons au Grand Hôtel des Thermes depuis 2019 ou encore la suppression de 71 660 films plastique en Thalasso.

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