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Les Craquelins de Saint-Malo (35). La PME investit 4 M€ dans un nouveau site de production

Labellisée « Entreprise du patrimoine vivant », la PME « Les craquelins de Saint-Malo » franchit une nouvelle étape dans son développement.  Régis Boiron, son président, entend accroître de 30% la production de craquelins et pâtisseries surgelées. Il vient d’investir 4 millions d’euros dans un nouvelle usine (équipements et machines compris) situé à proximité des deux sites actuels. La pause de la première pierre avait lieu ce mercredi 22 septembre en présence de nombreux élus. Le projet bénéficie d’un soutien de l’État de 360 000 euros dans le cadre de France Relance.

Régis Boiron, au centre, entouré des représentants de l'Etat, de la Région, de l'agglomération de Saint-Malo et de la mairie de Saint-Jouan-des-Guérets
Préfecture de Bretagne
Régis Boiron, au centre, entouré des représentants de l'Etat, de la Région, de l'agglomération de Saint-Malo et de la mairie de Saint-Jouan-des-Guérets

C’est en 1923 que la société « Les Craquelins de Saint Malo » a vu le jour. Reprise en 2009 par Régis Boiron, celle-ci n’a eu cesse de se développer.  Fin 2019 son chiffre d’affaires atteignait 4 millions d’euros pour un effectif de 35 personnes. 100 000 craquelins sortent chaque jour de l’usine ainsi qu’une tonne de pâtisseries.« Nous avons été très impactés par la crise du Covid, en particulier l’activité pâtisseries surgelés (60% du CA) qui s’adresse à la restauration commerciale sur l’ensemble du territoire national. En 2020, nous avons perdu 30% de notre chiffre d’affaires. » Depuis quelques mois, la situation se redresse. Le dirigeant table sur un chiffre d’affaires de 3,6 millions d’euros fin 2021.

 

Accroître la production et diminuer l’empreinte carbone

Le futur bâtiment, d’une surface de 3.000 m² accueillera l’ensemble des productions de l’entreprise (craquelins, pâtisseries surgelées et gateaux secs), aujourd’hui hébergées dans deux locaux différents d’une surface totale de 1600 m². « L’enjeu de ce bâtiment est également d’ordre écologique, poursuit Régis Boiron. Des panneaux photovoltaïques vont être placés sur le toit du bâtiment et couvriront 25% des besoins électriques de l’usine, notamment celui des groupes froids que nous utilisons pour nos pâtisseries surgelées. Nous allons également récupérer l’énergie dégagée par ces mêmes groupes froids pour chauffer l’eau nécessaire à la fabrication de nos craquelins mais aussi pour le nettoyage. »Un troisième objectif vise à mettre en place un système de recyclage des eaux amidonnées utilisés dans le process de fabrication des craquelins.  L’entreprise externalise déjà une partie de ses déchets organiques. « Avec ce projet, il s’agit d’aller encore plus loin en valorisant l’eau amidonnée dans un circuit d’alimentation animale autour de Saint Malo. »

Dans cette nouvelle usine, un parcours découverte retraçant l’histoire des craquelins et ouvert sur leur  fabrication  sera par ailleurs installé.  Et cerise sur le gâteau « un espace cuisine pour clôturer les visites par des dégustations de produit  est également prévu », précise le dirigeant qui envisage d’ici 2 ans d’atteindre un effectif d’une cinquantaine de personnes. « Nous sommes en train de recruter mais jusqu’en juillet /août nous n’avons trouvé personne. » La fin des travaux , confiés à Cobi Engineering, est prévue en mars 2022 et le déménagement dans la foulée.

L’entreprise « Les Craquelins de Saint-Malo », dont le projet de construction aurait dû voir le jour en 2020, a obtenu une subvention de 360 000 euros de la parts de l’Etat dans le cadre du Plan de Relance.

Découvrir les « Craquelins de Saint-Malo »

 

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