En Bretagne comme en France, les difficultés de recrutement progressent sensiblement depuis 2015 . Elles sont particulièrement importantes sur les métiers de l’industrie et du bâtiment. Parmi les 30 métiers observables les plus en tension en Bretagne, quatorze relèvent de l’industrie et douze du bâtiment. Seuls quatre métiers relèvent du tertiaire.
Quasiment tous les métiers du Top 30 Bretagne affichent un niveau de tension supérieur au niveau national. Ce classement des métiers évolue sur un an : en effet, six métiers du Top 30 de 2022 n’étaient pas présents dans cette même liste en 2021: géomètres, ouvriers qualifiés de l’électricité et de l’électronique, monteurs, ajusteurs et autres ouvriers qualifiés de la mécanique, responsables logistiques (non-cadres), tuyauteurs, et ingénieurs et cadres de fabrication et de la production.
Des tensions plus faibles dans le Finistère
Autre enseignement tiré de cette étude : douze métiers qui sont dans le Top 30 Bretagne ne figurent pas dans les listes des 30 principaux métiers en tension au niveau national : autres ouvriers qualifiés de type industriel, ouvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de l’extraction, ouvriers qualifiés de l’électricité et de l’électronique, ingénieurs et cadres de fabrication et de la production, agents de maîtrise en entretien, monteurs, ajusteurs et autres ouvriers qualifiés de la mécanique, responsables logistiques (non-cadres), ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment, électriciens du bâtiment, maçons, mécaniciens et électroniciens de véhicules, aides à domicile et aides ménagères, ingénieurs et cadres de fabrication et de la production.
Enfin, comparé aux autres départements français, l’Ille-et-Vilaine est dans le top 10 des départements où le marché du travail est le plus tendu. Viennent ensuite le Morbihan et les Côtes-d’Armor respectivement au 16e et 17e rang national. Le Finistère est au 45e rang national.
L’étude du Gref Bretagne avec la Dreets Bretagne est à retrouver ici dans son intégralité
