Le rythme des ransomwares s’accélère et prend de l’ampleur. On notait déjà une augmentation de + 35 % en 2022 par rapport à 2021, soit une attaque revendiquée toutes les 3h. En 2023, on devrait atteindre ces 35 % de hausse pour arriver au double de 2021 en fin d’année. » Selon Anozr Way, le mois d’août 2023 enregistre une hausse particulièrement forte des ransomwares* : « + 57,6 % par rapport au même mois de 2022. Il est le 5e mois le plus intense de 2023 en ransomware comptabilisés. » Pour comparaison, entre janvier et août 2022, le nombre d’organisations victimes de ransomware dans le monde avait atteint 85 % du total de 2021. « Cette année, le 31 août a été le jour de dépassement : le total des attaques de 2022 a été atteint ce jour-là avec 4 mois d’avance. »
Point de départ d’une réaction en chaîne d’actes malveillants
Au-delà des perturbations et interruptions de services, lors des attaques par ransomware c’est surtout le vol des données professionnelles et personnelles qui est à craindre. Monnayées sur le darkweb, elles ouvrent la porte aux usurpations d’identités, facilitent de nouvelles attaques et autres lourdes escroqueries. « La menace ransomware ne s’arrête pas à l’entité victime, elle est le point de départ d’une réaction en chaîne d’actes malveillants et criminels qui nous impacte tous, entreprises et particuliers », souligne Alban Ondrejeck, ancien officier des services de renseignement français, cofondateur avec Philippe Luc, ancien dirigeant dans le secteur de l’assurance, d’Anozr Way. La start-up, basée à Rennes, a développé une technologie à base d’Intelligence Artificielle et « Data Science » pour se prémunir des menaces d’ingénierie sociale, d’usurpation d’identité, d’espionnage, de ransomware, de vol de données etc. Lauréate du prix de la Startup FIC 2023, ses actionnaires sont BPI, Breizh Up et BNP Développement.