Professionnel de l’hôtellerie, le morbihannais Charles Le Baud aspirait à développer une branche « plus nature » comme il le définit lui-même. En 2019, il acquiert avec Damien Guillemoto un gîte d’étape qu’ils retapent pour en faire le premier lieu Naéco, anagramme en passant d’océan et contraction de « nature » et de « écologie ». S’appuyant sur l’existant et la typologie de l’endroit, ils développent un hôtel-gîte et camping à la fois, aux couleurs et aux valeurs de Naéco. « Notre concept innovant d’hostellerie hybride repose sur trois piliers : bien dormir, se relaxer et partager. Les hostels Naéco sont des lieux de vie écoresponsables militant pour un tourisme durable« , explique Charles Le Baud qui depuis a ouvert un hôtel 3 étoiles et dortoir au Pouldu (2021).
Labellisés Clés verte
« Tous nos aménagements sont réalisés à partir de mobilier et d’objets chinés, d’informatique reconditionné et de matériaux recyclés. Installés dans un cadre naturel au plus proche de l’océan, nous sommes engagés à réduire notre impact en favorisant les activités de plein air, les transports doux, la consommation locale, l’économie circulaire. En bref, nous militons pour le slow travel, à ralentir pour apprécier ce que nous faisons, ce que nous mangeons et ce que nous découvrons », plaide l’entrepreneur surfeur. Tous les établissements Naéco arborent le label Clé Verte et des engagements RSE marqués.
Répondant à ces critères, l’ancien Hôtel Les Pins à Erdeven est tombé fin 2023 dans giron de Naéco. Restauré et relooké aux couleurs et aux valeurs du groupe hôtelier breton, l’établissement à l’allure d’auberge bretonne propose 25 chambres classées 3 étoiles, pour certaines privatives, d’autres partagées ou encore des appartements pour les longs séjours. Sur le même modèle, des espaces collectifs rehaussent l’atmosphère conviviale et familiale. « L‘hôtel est ouvert à différentes clientèles : travailleurs nomades, voyageurs, randonneurs, en couple, en famille, entre amis… Par leur diversité, nos établissements répondent à plusieurs typologies et plusieurs budgets », souligne le dirigeant qui a ouvert cinq emplois pour gérer cette nouvelle destination.
Vers une licence de marque
Porté par son concept, Charles Le Baud projette de le déployer en différents lieux de Bretagne, là ou le GR 34 passe. « En plus des hôtels en nom propre, je vais lancer une licence de marque pour développer un véritable réseau. »
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