Engagé depuis 40 ans auprès des collectivités territoriales et services publics pour leur proposer des solutions numériques innovantes et adaptées à la complexité de leurs besoins, l’éditeur de progiciels vannetais MGDIS a développé un savoir-faire reconnu dans la France entière. Près de 900 organismes, des ministères, des régions-départements-métropoles-villes et communes, des CHU et hôpitaux, ont adopté les solutions MGDIS pour dématérialiser leurs services. L’entreprise vannetaise est notamment reconnue pour son expertise dans le pilotage financier des établissements de santé et le pilotage des aides et subventions pour les collectivités territoriales, les agences de l’Etat et les ministères.
Autre pilier et valeur forte de l’entreprise vannetaise : son engagement sur la sécurité des données et de ses prestations numériques. « La cybersécurité est un enjeu majeur qui nous oblige à être fort et structuré pour parer aux mieux les attaques, ou y réagir au plus vite le cas échéant. La sécurité numérique est considérée comme une priorité absolue chez MGDIS, dès la conception des logiciels jusqu’à leur exploitation. Nous avons un service de management dédié qui sait réagir rapidement et efficacement, formé aux plus hautes normes et certifications en termes de sécurité. Notre écosystème et nos bonnes pratiques garantissent la qualité et la robustesse de nos prestations« , précise Frank Mosser, directeur général de MGDIS.
Lauréat France 2030 pour la sécurité numérique
Ce sont justement ces qualités qu’a retenu Bercy, ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, en sélectionnant l’éditeur vannetais parmi les 21 PME françaises éligibles au plus haut label de sécurité numérique qui soit, le SecNumCloud certifié par l’Anssi. Lundi dernier, Marie Wencker, sous-préfète du Morbihan, visitait l’entreprise pour remettre à son dirigeant, Franck Mosser, le trophée France 2030. « A l’issue d’un processus très concurrentiel, vous avez été sélectionnés pour faire partie des Lauréats France 2030. Vous êtes peu nombreux : il y a au total 36 projets lauréats dans le département du Morbihan, et seulement 2 dans le secteur du numérique. Vous êtes à la pointe de l’édition et de la sécurité logicielle, et l’objectif est de vous soutenir ; c’est l’ADN même de ce plan d’investissement« , a souligné la représentante de l’Etat.
L’enveloppe de 180 000 euros qui accompagne ce dispositif est fléchée sur l’accompagnement des process et les mises en conformité, jusqu’à atteindre le plus haut niveau en termes de performance.
De son coté, Frank Mosser a tenu à associer à ce trophée les entreprises avec lesquelles MGDIS collabore pour progresser sur le sujet de la cybersécurité, notamment OVH, Imineti et Yogosha. « Cette qualification SecNumCould favorisera la mise en place de nouveaux projets au service de l’Etat et permettra la migration de l’ensemble de nos clients vers une offre unique SenNumCloud, afin que chaque collectivité, mêmes les plus petites, bénéficie d’exigences accrues en matière de sécurité », s’enthousiasme le dirigeant de cette entreprise singulière.
30 M€ de chiffre d’affaires d’ici 5 ans
Née en 1983 sous statut public, MGDIS a été privatisée en 1997, rachetée par ses équipes. Toujours détenue par ses salarié(e)s, la PME évolue sur le mode collaboratif et convivial. Aujourd’hui, MGDIS emploie 220 personnes (ils étaient 100 en 2018! ) réparties sur trois sites : Vannes (le siège et pôle principal), Poitiers et Avelin dans le Nord. En 2023, l’entreprise a généré un chiffre d’affaires de 19 millions d’euros, en constante progression. « Rester leader en matière de cybersécurité nous oblige à croître et compter parmi les leaders. Nous appliquons une stratégie de croissance, essentiellement organique, qui nous conduira à réaliser 30 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici cinq ans », projette Frank Mosser.
Avant cela, l’entreprise prévoit de lancer un important chantier de rénovation de ses locaux historiques, situés au PIBS à Vannes. Entre deux et quatre millions d’euros seront investis pour rendre plus fonctionnels et passifs des bâtiments vieux de quarante ans. « Notre objectif est d’atteindre un bilan carbone négatif d’ici à cinq ans. »
