50 000 tonnes. C’est la production annuelle qui sort de la Laitere de Saint-Malo. Elle était de 30 000 tonnes, il y a 10 ans. Le résultat d’une politique d’investissement menée tambour battant par la maison mère, la Sill. Aujourd’hui, avec un chiffre d’affaires (2022) de 144 millions d’euros, la PME emploie 250 personnes. 70% de la production sont consacrés à l’ultra frais et, et le reste à la fabrication de lait en poudre. L’usine, située au sud de la cité corsaire s’étend sur 25 000 m2 , sur un site de 6 ha. Ce dernier abrite l’entreprise Tiffany, rachetée en 2016 par la Sill , qui fabrique les fameux pots en carton. Courant 2023, La Laiterie Malo a investi 3 millions d’euros dans une ligne de production entièrement automatisée. Celle-ci conditionne 20 000 pots de yaourts à l’heure contre 10 000 pour anciennes lignes et offre ainsi de nouvelles perspectives de marché. La PME anticipe d’autres investissements industriels sur les prochaines années.
Se renforcer auprès de la grande distribution
Arrivé début 2024, Jérôme Russo se voit confier le développement de la marque pour en faire un « leader national des marques régionales identitaires ». Après avoir démarré sa carrière comme chef de secteur chez Colgate Palmolive en 2000, il intègre le groupe Lactalis en 2004 où il exerce différentes fonctions jusqu’au poste de directeur national des ventes. Expert des rouages de la négociation avec les centrales d’achat et initié aux stratégies catégorielles dans les produits laitiers, il est désormais directeur commercial de la marque Malo. A ce titre, il anime une force de vente de 42 personnes en charge de développer la marque dans les différents réseaux de grande distribution sur le plan national et d’amplifier l’activité sous marque distributeur. « Le développement de la marque passe également par le soin apporté à conserver la typicité des produits Malo mais aussi par l’innovation produit. » Une nouvelle gamme est ainsi prévue pour le second semestre 2024