C’est un levier de communication et d’amélioration. Initié en Normandie, le concours Alim’Acteurs s’est déployé en 2024 dans dix régions françaises, dont la Bretagne où il est organisé par l’Association Bretonne des Entreprises Agroalimentaires (ABEA).
Les entreprises agroalimentaires locales ont candidaté dans différentes catégories : Marque employeur, Qualité de
vie et conditions de travail (QVCT) ou encore formation. Dans le cadre de cette candidature, elles avaient à exposer leur problématique RH et la solution qu’elles avaient élaborée pour la résoudre.
Une douzaine de dossiers ont été déposés par les industries bretonnes. Quatre ont été retenus par le jury composé de l’ABEA, de la Commission paritaire régionale de l’emploi et de la formation professionnelle du secteur alimentaire, de l’APEC, de France Travail et des cabinets ManagerIA et Randstad Risesmart, spécialisés sur les sujets RH.
Des actions centrées sur l’attractivité
Ces lauréats bretons 2024 sont les entreprises Froneri (29), la Conserverie la Belle Iloise (56), MerAlliance (29) et Traiteur de Paris (35). Le jury leur a reconnu des pratiques RH exemplaires.
Traiteur de Paris a reçu le prix Qualité de Vie et Conditions de Travail pour son projet « Intégrer les collaborateurs et les rendre acteurs de leurs conditions de travail ».
MerAlliance Thai Union a été primée dans la catégorie Formation pour la création d’un centre de formation interne, la Thai Union Academy.
Froneri a été saluée pour son projet « Processus d’accueil et d’intégration des nouveaux salariés » intégré à sa Marque employeur.
La conserverie La Belle Illoise a également été primée dans le cadre de sa Marque employeur pour ses démarches d’amélioration continue ayant trait à l’attractivité de son activité. Ces actions ont également reçu le Prix Coup de coeur du public, lors de l’assemblée générale de l’ABEA, ce 4 juillet à Guingamp.
« Cette initiative se verra ainsi promue et valorisée en octobre prochain lors du SIAL Paris, grand événement international pour le secteur agroalimentaire », a précisé Marie Kieffer, déléguée générale de l’ABEA.
