Attractivité

La Convention des entreprises pour le climat se met en place en Bretagne

Initiée au niveau national courant 2021 par une poignée de chefs d’entreprise bénévoles, la Convention des entreprises pour le climat (CEC) se décline aujourd’hui dans l’Ouest, en Bretagne et dans les Pays de la Loire. Son but : co construire avec une soixantaine d’entreprises et organisations motivées (à l’échelle de chaque région) des initiatives internes ambitieuses et crédibles permettant à l’entreprise d’agir pour le climat et la biodiversité. Les candidatures sont d’ores et déjà ouvertes.

De droite à gauche sur la photo - David Godest, fondateur de Dolmen, co-fondateur de Treebal - Sophie Leclercq, co-fondatrice de Dolmen - Hervé Lelarge, directeur régional de Bpifrance Bretagne - Olivier Clanchin, président du groupe Olga (ex Triballat Noyal) - Héloise Le Bars, Co-responsable RSE chez Olga - Alexandre Chrétien, co-fondateur de la Convention des Entreprises pour le Climat
De droite à gauche sur la photo - David Godest, fondateur de Dolmen, co-fondateur de Treebal - Sophie Leclercq, co-fondatrice de Dolmen - Hervé Lelarge, directeur régional de Bpifrance Bretagne - Olivier Clanchin, président du groupe Olga (ex Triballat No

« On adore cette initiative car depuis trois ans on cherche des patrons militants qui ont pris conscience de l’urgence à agir dès maintenant pour le climat, avant qu’il ne soit trop tard , indique Hervé Lelarge, Directeur régional de Bpifrance en Bretagne. La banque d’investissement partenaire de la CEC à l’échelle nationale, accueillait ce mardi 20 septembre dans ses locaux rennais, Olivier Clanchin, Président d’Olga et David Godest , fondateur de Dolmen et cofondateur de Treebal. Ces deux Bretons ont participé avec 148 autres chefs d’entreprise issus de tout le territoire à la première session du CEC qui s’est tenue de septembre 2021 à juillet 2022.

 

Le CEC, une rupture

« On a pris le train du CEC pour se faire bousculer par des experts et prendre conscience de l’urgence climatique, rapporte Olivier Clanchin. Chacun doit prendre sa part, l’entreprise également. Le CEC, c’est une rupture qui nous oblige à repenser notre offre et notre modèle économique, à définir notre vision de l’entreprise à l’horizon 2030. Lorsqu’on arrive au terme de la session, on repart avec une feuille de route régénérative. On est sur un chemin, on a des pratiques (bilan carbone scope 3, comptabilité triple capital). Le territoire est aussi la bonne échelle pour porter tous ces sujets. Il doit nous permettre d’établir des feuilles de route communes pour certains d’entre eux. Je pense par exemple à la construction de nos bâtiments, faire en sorte qu’elle soit modulable. Avec la CEC, soyez prêts à vous faire chambouler ! Véritablement, elle permet de trouver l’énergie du sursaut dont la planète et l’humanité ont besoin.» Pour Héloise Le Bars, Co-responsable RSE chez Olga qui a également participé à cette première session, « il y a un avant et un après le CEC. Cela tient dans l’efficacité de la méthode et la dimension collective. A travers les données scientifiques qui nous sont présentées, on prend une claque climatique. »  

 

Tendre vers un modèle régénératif

Olivier Clanchin comme les autres participants à ce programme ont l’expérience, l’expertise et les responsabilités entrepreneuriales chevillées aux corps. « L’objectif est de passer d’un modèle productiviste à un modèle régénératif, adopter des process et des missions qui tendent à restaurer et réhabiliter les conditions du vivant« , définit Alexandre Chrétien, co-fondateur avec Eric Duverger de la Convention des entreprises pour le climat. Le premier est directeur général de l’entreprise de services du numérique Astrakhan, le second, directeur marketing chez Michelin, en congé sabbatique. « Nous voulons faire converger l’intelligence collective, monter le curseur à un niveau plus élevé et proposer une feuille de route accélérée et opérationnelle. Nous pensons que la trajectoire prise actuellement n’est pas en convergence avec cette nécessité d’agir vite. Nous souhaitons faire passer ces enjeux en priorité numéro un, tout en arrivant à la concilier avec la question du profit, consubstantielle à l’entreprise. »

Pour y arriver, la CEC propose un parcours initiatique pragmatique basé sur deux temps forts : Tout d’abord les constats scientifiques rapportés par des experts, ceux du Giec notamment, place aux solutions et outils de transformation. « On réinvente nos organisations, on change de modèle d’analyse de la performance et du financement, on fait naitre un nouveau leadership et on témoigne de nos réussites« , synthétise David Godest, « Après le parcours CEC, on a les clés pour penser autrement et des solutions concrètes pour changer. Il est urgent de sortir des petits gestes individuels pour accélérer une mutation collective. L’écosystème des entreprises et du territoire est une bonne échelle pour actionner ces transitions et réconcilier l’économie avec l’écologie. »

Un dispositif en 6 étapes

La CEC Ouest se tiendra du 1er décembre 2022 au 20 juillet 2023 et vise à rassembler une diversité d’entreprises incarnée par 120 dirigeantes et dirigeants (soit une soixantaine d’organisations), des partenaires locaux (Ademe, pôle emploi, BPI locale, écoles et universités partenaires), répartis sur 9 départements des régions Bretagne et Pays de la Loire. Il s’agit d’un parcours de 6 sessions thématiques, d’environ 8 jours au total, réparties sur 8 mois mêlant expérience et collectif, appuyé par des experts de la transition, des grands témoins (Bpifrance, l’OFB, l’ADEME, ORÉE, etc) et des acteurs régionaux de 1er plan. Son coût : « Il s’agit d’un don. Chacun est libre de donner ce qu’il souhaite.  Cependant, le montant de la participation estimé pour s’autofinancer se situe  entre 13 000 euros et 15 000 euros », précise Alexandre Chrétien.

 

Les candidatures sont d’ores et déjà ouvertes et peuvent être déposées directement depuis ce formulaire en ligne.
Sophie Leclercq (sophie.leclercq@treebal.green) et David Godest (david.godest@treebal.green), tous deux alumni de la Convention des entreprises pour le climat, se tiennent par ailleurs disponibles pour répondre aux questions des entreprises candidates.Un comité de sélection se réunira fin septembre pour étudier les premières candidatures.

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