
Le Grand Ouest séduit les nouveaux opérateurs ferroviaires. Après Le Train qui prévoit de se lancer en 2026, c’est un autre concurrent de poids pour la SNCF qui a été annoncé en juin 2024 : Proxima. Ce premier opérateur ferroviaire français de trains à grande vitesse a été lancé par Rachel Picard, ex directrice de Voyages SNCF et de Gares&Connexions et Tim Jackson, qui après avoir officié chez Airbus et à la RATP, a fondé la société de location de trains Alpha Trains, avec le soutien financier d’Antin Infrastructure Partners. Le financement a été sécurisé à hauteur d’un milliard d’euros grâce au fonds Autin Infrastructure Partners.
Trois lignes de l’Ouest à partir de 2028
L’entreprise offrira un service complémentaire à celui de la SNCF au profit du corridor Atlantique. En effet, les TGV de Proxima rouleront sur trois axes du Grand Ouest : de Paris vers Bordeaux, Angers-Nantes et Rennes. Quelque 10 millions de places par an seront alors proposées à la vente. Aucune date n’a toutefois été annoncée pour la demande des précieux sillons de circulation de ces futurs TGV auprès de SNCF Réseau. La nouvelle compagnie entend toutefois faire rouler ses premiers TGV en 2028, une fois l’ensemble des autorisations obtenues et les essais achevés, ces derniers devant débuter en 2027.
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2 rames Alstom dernière génération
Pour la flotte et sa maintenance, Proxima a choisi l’expertise du constructeur français Alstom et est entrée en négociation exclusive pour la commande de 12 rames Avelia Horizon (avec option d’extension pour de futurs développements). Plus capacitaires, moins consommatrices en énergie, et avec un niveau accru de personnalisation (confort et design), cette toute nouvelle génération de train s’inscrit dans le futur du ferroviaire. Le premier tour de roue pour les essais est prévu début 2027.
Dans ce cadre, la Caisse d’Epargne Bretagne Pays de Loire annonce étendre son champ d’action sur des projets d’infrastructures complexes. Elle participe en tant qu’arrangeur au financement du projet Proxima, portant sur 12 rames de trains à grande vitesse, à hauteur de 492 millions d’euros et poursuivra, à l’avenir, le financement de projets en faveur de la mobilité durable.