Croissance

Innovation. Le Drezen et Seabird cherchent des financements pour produire leur filet de pêche biodégradable en mer

Labellisé par le Pôle Mer Bretagne Atlantique, le projet LINC BioMer ou "L’INnovation pour des filets et Cordages Biodégradables en Mer", dont l'usage professionnel pour la pêche et l'aquaculture est tout indiqué, entre en phase d'industrialisation. Pour y parvenir, ses concepteurs, les entreprises bretonnes Le Drezen (29) et Seabird (56) sont en quête de financement. La mise sur le marché est programmée en 2024.

Max Dufour, directeur général de Le Drezen et inventeur du filet biodégradable LINC BioMer
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Max Dufour, directeur général de Le Drezen et inventeur du filet biodégradable LINC BioMer

10 et 20 ans à se dissoudre en mer sans aucun micro-plastique persistant, quand les filets et cordages usuellement utilisés mettent entre 130 à 1000 ans environ à disparaitre en mer en laissant souvent des résidus d’additifs écotoxiques. Ce cordage « révolutionnaire » baptisé LINC BioMer est conçu par deux entreprises bretonnes : Le Drezen à Tréffiagat (29), leader français de la conception et de la fabrication d’engins de pêche et aquacoles, et Seabird spécialisée dans la formulation et production de bioplastiques et basée à Larmor-Plage (56) qui ont conjugué leurs compétences pour mettre au point cette innovation, récemment labellisée par le Pôle Mer Bretagne et dont la commercialisation est prévue en 2024.

Un besoin évalué à 1,4 M€

Avant cela, les entrepreneurs cherchent plusieurs financements, régionaux, nationaux et européens pour développer les performances mécaniques de leur invention. « ll nous faut désormais créer des produits qui puissent atteindre des résistances mécaniques supérieures pour être très largement utilisés par les professionnels de la pêche et de l’aquaculture », explique Max Dufour, directeur général de l’entreprise Le Drezen et porteur du projet LINC BioMer.

Pour amorcer cette phase d’industrialisation, les porteurs du projet ont besoin de réunir 1,4 millions d’euros pour un budget total de 1,98 millions d’euros. Ils en appellent pour cela à la participation des pouvoirs publics. « Il s’agit de transformer cette innovation majeure matérialisée par le prototype de cordage biodégradable en mer en un projet industriel structurant en France. Les pouvoirs publics contribueront ainsi à la mise au point d’une nouvelle génération de cordages et de filets biodégradables aux performances mécaniques renforcées. »

Mise sur le marché : 2024

La matérialisation de ce projet à travers le prototype de cordage biodégradable en mer et compostable est de procéder à son industrialisation puis de mettre sur les marchés français et mondial une gamme de cordages et de filets biodégradables opérationnels pour des marchés professionnels de masse dès l’horizon 2024.

LINC BioMer ambitionne de conquérir le leadership des engins de pêche biodégradables au niveau mondial et s’est entouré pour cela d’un consortium regroupant notamment des organismes scientifiques reconnus comme l’IFREMER ou l’IRDL, ainsi que le laboratoire LEGO de l’UBS.

« Cela offre de belles perspectives de croissance pour les deux entreprises bretonnes Le Drezen et Seabird ainsi que pour l’ensemble de la filière en termes d’accès à des labellisations porteuses de valeur et d’emplois notamment« , conclut Max Dufour.

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