Croissance

Innovation. Le Crédit Mutuel Arkea valorise son impact extra-financier

C'est la suite logique de l'adoption en 2019 de sa Raison d'être et, en mai 2022 de son statut d'entreprise à mission. Et pourtant, la méthodologie élaborée et déployée par le groupe Crédit Mutuel Arkea pour calculer et mesurer son empreinte extra-financière est une innovation dans l'univers de la finance. Objectif : devenir une banque à impact positif.

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Jean-Marie Alfonsi, Anne Le Goff et Julien Carmona, représentant la direction générale et la présidence du groupe Crédit Mutuel Arkea

« Nous sommes la première banque française à mesurer notre impact et intégrer nos performances extra-financières, positives comme négatives », précise d’entrée de jeu Julien Carmona, président du groupe Crédit Mutuel Arkea. Un gage d’humilité et de transparence que la présidence et la direction générale du groupe, réunies pour une présentation de leurs résultats et ambitions extra-financières à la presse, ont rappelé plusieurs fois au cours de cette conférence. « En tant que banque coopérative territoriale, nous devons rendre des comptes et être utile auprès de nos clients et sociétaires. Cette nouvelle échelle de valeurs permet de publier l’ensemble de nos données et de nos impacts sur l’environnement et la société », a souligné le président, relevant également que cette innovation méthodologique « démontrait, s’il le fallait l’engagement du Crédit Mutuel Arkéa en faveur d’une finance durable. »

Une méthodologie unique

De quoi s’agit-il ? Par le prisme de 24 indicateurs environnementaux ou socio-économiques (bilan carbone, consommation d’eau, factures énergétiques, production de déchets, santé, qualité de vie au travail, soutien à l’emploi, formation, mobilité etc…), l’impact du groupe Arkea est d’abord quantifié puis converti en euros selon des bases de données de référence publiques émises par l’OCDE, l’Ademe, l’Assurance maladie ou encore l’organisme France Stratégie. Après cette phase de monétarisation, l’impact calculé est affiné au regard de la quote-part du Crédit Mutuel Arkéa, opération qui permet d’ajuster sa valeur monétaire. « La mesure de ces impacts extra-financiers permet d’exprimer en euros les externalités positives et négatives des actions du Crédit Mutuel Arkéa sur ses parties prenantes (sociétaires et clients, fournisseurs et salariés) et son empreinte directe. L’utilisation d’une même unité de mesure, l’euro, permet ainsi d’évaluer la performance globale du groupe, financière et extra-financière », explique Jean-Marie Alfonsi, directeur financier au sein du Crédit Mutuel Arkea, dont le service à d’ailleurs été rebaptisé Direction Finance et Performance globale. CQFD. Et pour démontrer sa bonne foi, la direction publie son référentiel méthodologique disponible sur son site.

Une performance globale en hausse

Pour sa première année d’exercice « globale », le Crédit Mutuel Arkéa annonce une performance extra-financière de 8,1 milliard d’euros pour l’exercice 2021, en hausse de 7,3% par rapport à 2020. « Les impacts directs, ceux que le groupe peut contrôler comme la réduction de son propre bilan carbone, représentent 4% de cette performance (soit 332 millions d’euros). Les impacts indirects, par exemple le recours à des fournisseurs locaux et le soutien à l’emploi local, représentent 40% (soit 3 222 millions d’euros). Quant aux impacts induits, ceux auxquels le groupe contribue, via le financement par exemple de médecins, d’établissements de santé ou d’EHPAD, ils comptent pour 56% de cette performance (soit 4 536 millions d’euros) », détaille la direction.

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Une logique d’amélioration

A ce jour, 1 million d’euros de financements accordés par le Crédit Mutuel Arkéa génèrent en moyenne 165 000 euros d’impacts socio-économiques positifs et 15 000 euros d’impacts environnementaux négatifs. Armé de ce tableau de bord, le groupe entend améliorer ses actions en faveur de l’environnement et des territoires, ainsi que son positionnement pour une finance responsable et durable. Au niveau macro, cela entend l’exclusion des investissements dans les énergies charbon à horizon 2027 et fossiles à horizon 2030. « Nous ne sommes pas dans une logique de sanction, mais d’amélioration », a souligné Julien Carmona. Au niveau micro, les actions de sensibilisation en interne portent sur le déploiement de mobilités douces, la sobriété énergétique, numérique et l’accompagnement de projets à forte valeur environnementale et territoriale.

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