Immobilier breton. Maisons anciennes : en un an, leur prix a grimpé au minimum de 6%

Plus que jamais, l’immobilier demeure une valeur refuge en matière d’investissement. Depuis un an et le début de la crise sanitaire, le littoral breton et dans une moindre mesure les bassins ruraux ont attiré une clientèle francilienne en quête d’espace et de moyens de communication rapides tant au niveau des accès routiers que d’Internet.   Autre constat : les prix grimpent, quel que soit le type bien, en particulier dans l’est de la région. Le déficit des biens immobiliers s’amplifie et entraîne également des modifications dans le comportement des acquéreurs. Voilà en résumé les observations des notaires bretons. Ils présentaient, ce vendredi 16 avril, le bilan de l’année 2020 du marché immobilier en région et ses perspectives en 2021.

maison

 

Quelle que soit la nature du bien, appartement neuf ou ancien, maison ancienne et terrain à bâtir, le volume des ventes entre 2020 et 2019 s’est contracté du fait de la crise sanitaire. A contrario leur prix a augmenté.

Sans grande surprise, c’est l’ancien qui voit ses prix s’envoler :  + 10,5% pour les appartements, + 8,6 % pour les maisons mais avec une grande disparité entre les départements.   « En dehors du littoral, il n’y pas eu plus d’afflux des franciliens. Ils représentent un acquéreur sur cinq. C’est comparable aux autres années. Cependant, leur budget est sensiblement supérieur à celui des locaux, explique Damien Ruaud, Président du Conseil régional des notaires. Un autre phénomène est apparu : « Les acquéreurs utilisent de plus en plus souvent leur droit de rétractation ou font une offre sans visiter le bien. Conséquence : les demandes de prêts relais sont en hausse. »

 

Maisons anciennes : hausse des prix significative

Avec la crise sanitaire, l’attractivité du littoral s’est sensiblement renforcée. En un an, quel que soit le département, la hausse des prix dépasse les 10%. La Côte d’Emeraude enregistre la plus forte hausse, +16,1 %, suivi par le littoral morbihannais, +12,6%. « Avec la Covid, tout le littoral breton a bénéficié de l’afflux de nouveaux investisseurs. 15 à 20% des visites sont le fait des franciliens. Les critères sont plus qualitatifs. Ils recherchent le confort d’une maison principale. Une vente sur deux a concerné le littoral»

 

Côté villes, Rennes et Nantes font désormais presque jeu égal, avec un prix médian de 420 000 euros pour la première contre 422 000 euros pour la seconde. Il en va de même pour les maisons situées dans leur première couronne. « Aujourd’hui, le produit le plus recherché est la maison avec jardin, à moins de 30 minutes d’une ville. Pour un budget plus accessible, de l’ordre de 250 000 euros, il faut se replier sur la seconde couronne ou privilégier les agglomérations de Saint-Brieuc, Quimper ou encore Lorient. Ici, le prix médian ne dépasse pas les 200 000 euros. »  

 

Appartements anciens

Terrains à bâtir : des hausses de prix plus raisonnables

Les hausses de prix sont plus raisonnables que pour l’ancien mais on assiste à une baisse des surfaces acquises. La demande se concentre sur les bassins ruraux d’emplois ou le prix reste le plus accessible.  « Le budget moyen global des acquéreurs, du terrain et de la maison est de l’ordre de 200 00 euros. Ils valident d’abord l’achat du terrain et construisent la maison avec l’argent qu’ils leur restent. »  

 

« Sans aucun doute, la crise sanitaire et les confinement successifs ont accéléré la prise de décision d’un bon nombre d’acquéreurs,conclut le Président du conseil régional des notaires. Le déficit de biens à vendre en Bretagne se poursuivant, en particulier dans l’ancien et la demande sur le 1er trimestre 2021 étant toujours aussi forte, les prix ne devraient pas baisser dans les mois à venir »,

Retrouvez tous les chiffres sur le site des notaires bretons

 

 

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