Comme partout en France, au cours des six derniers mois, le marché immobilier ancien a montré des signes de ralentissement en Bretagne, en termes de transactions. Le phénomène s’explique d’abord par un retour à la normale de la demande, après une très forte croissance post-pandémie. Ensuite, « on observe un recul de la capacité d’achat des ménages, en lien avec la hausse des taux d’intérêt et des prix toujours élevés sur les zones Littorales », peut-on lire dans l’observatoire GH. Pourtant, dans le même temps, l’offre de biens mis sur le marché a fortement augmenté à +20,1% en 1 an sur l’ensemble de la région.
Cette hausse ne suffit pas absorber la demande importante au 1er semestre 2024 dans les grandes métropoles comme Brest et Rennes. La capitale du Finistère voit l’offre se stabiliser à-0,6% en 1 an avec pour conséquence une valeur des biens en hausse de +4,3% sur la même période. Dans la foulée, le mètre carré atteint un record à 2 630 euros. De son côté, Rennes affiche une offre à +3,2 % sur un an avec des prix au mètre carré en retrait de – 0,4% à 4 936 euros.
Situation particulièrement tendue sur le marché de la location
En parallèle d’un marché de la transaction moins actif qu’il y a quelques mois, le marché locatif en Bretagne est caractérisé par une demande soutenue, particulièrement dans les grandes villes qui sont des pôles d’attractivité économique offrant une qualité de vie recherchée et des zones universitaires prisées par de nombreux étudiants. Alors que sur l’ensemble de la région, l’offre disponible n’a augmenté de 2% en un an, les loyers ont sensiblement augmentés à +4,1 % sur la même période. Rennes affiche un loyer moyen de 16,7 € /m² en hausse de 3,1 % en un an, quand l’offre se stabilise à -0,4%. Pour Brest la situation est encore plus tendue : le mètre carré au prix de 13 euros a bondi de 5% en un an du fait d’une très forte contraction du nombre de biens mis en location sur la période , – 10,2% en un an.
* Calculs et analyses : réalisés par la société ́ Guy Loquet L’Immobilier –
