D’une carte blanche il y a deux ans, le comité de pilotage du programme Territoire d’industrie Finistère a élaboré une cartographie détaillée du foncier immédiatement disponible dans le département pour implanter de futurs projets industriels. Sous l’impulsion de l’UIMM 29, de la CCI Finistère, de Brest Métropole avec 11 autres EPCI, la zéro artificialisation nettes des sols (ZAN) s’est présentée comme un enjeu majeur des réflexions aux côtés des problématiques d’emploi, de compétences, d’innovation et de transition. Inspirés de l’initiative lancée par l’Etat – qui a récemment identifié les sites industriels majeurs en France -, le consortium Territoire d’Industrie Finistère a recensé les terrains de plus de plus de 5000 m², immédiatement disponibles et situés dans des zones d’activités à vocation industrielle.
Au total, 80 hectares sont accessibles auprès des différentes collectivités territoriales du Finistère. Poher communauté et Quimper Bretagne occidentale présentent le plus de surfaces disponibles avec chacune plus de 15 hectares libérés.
Doper l’attractivité du Finistère
« Cet inventaire a pour objectif d’encourager et de faciliter le développement ou l’installation d’activités économiques ; l’idée étant de remettre quasi clé en main un terrain viabilisé aux entrepreneurs intéressés. Dans un contexte de raréfaction et de planification du foncier économique, à travers la loi ZAN, cette initiative a été pensée et menée pour doper l’attractivité du Finistère », explique Solene Tard, cheffe de projet Territoire d’industrie Finistère. C’est elle qui assure le suivi de cet inventaire, en réalisant deux mises à jour par an, en mars et en octobre, de cette carte départementale. « Je réinterroge chacune des intercommunalités partenaires, propriétaires et gestionnaires de ces zones d’activité. »
Depuis son lancement, la cartographie a surtout servi, au niveau local, aux entreprises finistériennes installées qui portent un projet d’extension ou de développement de leur activité. « La prochaine étape est d’engager une démarche de promotion en dehors du territoire à destination de nouveaux prospects industriels », souligne Solene Tard, qui lance aujourd’hui une première campagne de communication.