Réalisée par l’Ifop, ce baromètre breton de l’évolution professionnelle révèle les principaux vecteurs de transformation du travail pour les salariés. Sans grande surprise, l’intelligence artificielle s’impose progressivement comme le facteur de transformation le plus marquant pour 35 % des salariés bretons. Viennent ensuite les réformes liées au travail (17%) et les difficultés actuelles liées au marché de l’emploi (15%).
Face à ces évolutions, plus de la moitié des salariés bretons sondées (54%) préfèrent « attendre et voir » avant d’agir. C’est un peu plus que la moyenne nationale (51%). Seulement 15 % d’entre eux ont déjà amorcé une évolution professionnelle. Ce comportement traduit la volonté de privilégier la sécurité de l’emploi et la formation continue, en misant sur une évolution interne et le maintien de leur poste.
Des salariés majoritairement attachés à leur secteur d’activité
Les différentes motivations qui animent les salariés bretons à souhaiter une évolution professionnelle sont en premier lieu un meilleur salaire (91%), pratiquement ex aequo avec une plus grande reconnaissance de leur travail (91%). Les autres motivations sont une meilleure ambiance au travail (84%), une moindre pression au travail (82%) et des nouvelles missions (81%).
Parmi les actifs bretons, une majorité (57%) imagine une évolution dans le même secteur d’activité, alors qu’ils ne sont que 22% à vouloir changer de secteur, 8% à créer leur propre activité et 1% à vouloir changer de région. Par ailleurs l’étude révèle que 49% des actifs bretons (58% au niveau national), imaginent une évolution au sein même de leur entreprise, alors que 39 % voudraient changer d’employeur (33% au niveau national) et 12% quitter le salariat (9% au niveau national).
*. Réalisé par l’IFOP pour Mon Conseil en évolution professionnelle (CEP) par Avenir Actifs, le Baromètre 2025 couvre plus de 1 200 actifs occupés représentatifs de la population active régionale dans l’Ouest. Le baromètre breton couvre pour sa part plus de 400 salariés



