Lancé en 2017, Wecandoo propose, par le biais d’ateliers immersifs, de découvrir des artisans, chez eux, durant quelques heures, de partager leur quotidien et leur savoir-faire et de repartir avec sa propre création. 1 600 chefs d’entreprise artisanale ont déjà adhéré au concept dont près de 70 en Bretagne qui proposent quelque 150 expériences insolites dans l’artisanat. À la clé ? Un moment d’échange convivial mais aussi la possibilité de gonfler son chiffre d’affaires mensuel et de gagner une nouvelle clientèle.
“ Chez Wecandoo, nous considérons que l’artisanat fait partie intégrante du patrimoine national et nous appartient donc à toutes et tous. C’est pourquoi nous nous sommes fixés comme objectif de proposer à chaque Français un atelier Wecandoo à moins de 50 km de chez lui, et donc en marge des grandes villes. Cette stratégie de développement géographique s’inscrit également dans notre volonté de promouvoir la richesse des terroirs, laquelle s’exprime le plus souvent dans la profondeur des territoires”, résume Edouard Eyglunent, cofondateur de Wecandoo. Fort de son ancrage dans les grandes et moyennes villes de la région, le collectif oriente désormais son développement vers les territoires ruraux et plus reculés.
Un gain moyen de 800€/mois pour l’artisan
Les activités proposées se concentrent surtout sur les métiers de bouche, la fabrication et les métiers d’art : fromagers, ébénistes, pâtissiers, maroquiniers, potiers, couturiers, glaciers, brasseurs, fleuristes… La start-up met l’offre en ligne sur un espace dédié sur le site. Celui-ci regroupe les ateliers proposés, des photos et une vidéo de présentation professionnels, puis accompagne l’artisan sur la partie administrative (édition de toutes les factures…), et la partie « support clients », en répondant aux appels en cas de questions sur le déroulement d’un atelier. A charge pour l’artisan de mettre des dates en ligne. Wecandoo n’impose aucun format. Un atelier peut ainsi durer aussi bien 45 minutes qu’un week-end. « Pour les artisans du collectif, cette nouvelle opportunité de valoriser leur travail et de transmettre leur savoir-faire s’accompagne d’un complément de revenu non négligeable, qui était en moyenne de 800€/mois en 2021 », assure Edouard Eyglunent.
En Bretagne, métiers de bouche et métiers d’art
Pour accompagner cette nouvelle stratégie d’essaimage géographique, le site du collectif s’est récemment doté de la fonctionnalité « Carte » pour trouver les artisans Bretons et les autres qui proposent des expériences autour de soi.
