Transitions

Eliosor se lance à Rennes et Brest en proposant aux propriétaires d’acheter jusqu’à 20% de la valeur de leur bien immobilier

Être une alternative aux banques. C’est ainsi que se définit Eliosor, la nouvelle start-up lancée début juin par Bruno Lussato, déjà créateur – avec ses deux frères – de Wistiki, une start-up  d’objets connectés. La startup vient de lever un peu moins d’un million d’euros auprès d’une dizaine de business angels. Elle propose aux propriétaires qui ont un besoin financier ponctuel mais ne veulent pas pour autant quitter leur bien, d’en revendre une partie. Vivant entre Paris et Dinard, Bruno Lussato cible dans un premier temps les villes qui enregistrent une forte dynamique et dont il connaît bien le marché immobilier à savoir : le Grand Paris, Lille, Rennes, Brest et Nantes.

Être une alternative aux banques. C’est ainsi que se définit Eliosor, la nouvelle start-up lancée début juin par Bruno Lussato, déjà créateur – avec ses deux frères – de Wistiki, une start-up
Être une alternative aux banques. C’est ainsi que se définit Eliosor, la nouvelle start-up lancée début juin par Bruno Lussato, déjà créateur – avec ses deux frères – de Wistiki, une start-up

En lançant Eliosor, Bruno Lussato espère bousculer les codes de la détention immobilière, en proposant aux propriétaires d’acheter jusqu’à 20% de leur bien. Il vient de boucler une première levée de fonds, « un peu moins d’un million d’euros », auprès d’une dizaine de business angels issus du monde la Tech de l’immobilier ou encore de la banque pour financer les premiers projets dont un à Brest.   « C’est parce que je me suis fait refuser un prêt par ma banque alors même que j’étais propriétaire, que j’ai eu l’idée de créer Eliosor.  Cela fait un an que nous travaillons sur le projet, souligne Bruno Lussato. Nous nous voyons comme un outil financier complémentaire, afin de soulager une partie de la population qui ne peut ou ne veut pas s’approcher du taux maximal d’endettement. A Brest, par exemple, notre client nous cède une partie de son bien pour acheter un autre bien et faire de l’investissement locatif. Nous n’avions pas forcément pensé à ça en nous lançant ». L’entrée d’argent dégagée finance toutes sortes de projets : l’immobilier locatif mais aussi la création d’entreprise, un tour du monde…

 

Comment ça marche ?

Eliosor peut racheter jusqu’à 20 % de la valeur du bien immobilier et jusqu’à 150 000 euros. « Contrairement aux banques, nous ne prélevons pas d’intérêt. Notre rémunération se fait en quote-part du bien. Ainsi, si nous amenons 10% de la valeur du Bien, alors nous détenons 15,5% des quote-part de ce Bien (toujours multiplier par 1,55). Nous devenons co-investisseur. C’est aussi pourquoi nous nous lançons dans les villes que nous connaissons bien et où l’augmentation des prix de l’immobilier est plus rapide que celle du pouvoir d’achat parce que c’est cela qui pose le problème de financement.  C’est le cas de Rennes ou nous avons créé un réseau de prescripteurs dans l’immobilier et la banque. » Si le bien n’a pas été vendu au bout de dix ans – auquel cas la startup récupère alors la part de la vente qui correspond au pourcentage qu’elle détenait – le ou la propriétaire doit racheter les parts d’Eliosor. « Le processus est entièrement digitalisé, de la simulation sur la plateforme, jusqu’à la signature de l’acte chez le notaire », pointe l’entrepreneur.

La foncière qui investit dans les biens immobiliers, Eliosor Capital, met en relation les clients avec des investisseurs potentiels qui souhaitent investir dans de l’immobilier résidentiel. Si Bruno Lussato a commencé avec Lille, Paris,  Rennes, Brest et Nantes il compte très rapidement étendre son concept au reste de la France. La start-up compte une équipe opérationnelle de six collaborateurs.

Découvrir Eliosor

 

Évènements

AGENDA DES ÉVÈNEMENTS À VENIR

Palmares
des entreprises
bretonnes

PALMARES 2023-2024 Je commande

Bretagne Économique