Attractivité

Douarnenez (29). « On a hâte de pouvoir exploiter pleinement nos centres de thalassothérapie. » Eric Carré, directeur général du groupe Valdys

Ouverts partiellement depuis le 12 mai (la partie hôtellerie uniquement), les centres de Thalassothérapie Valdys vont retrouver leur pleine exploitation à partir du 30 juin, en réouvrant graduellement leurs différentes prestations. Malgré une perte importante de chiffre d’affaires, le besoin de renouer avec l’activité est essentiel selon Eric Carré, directeur général de ce groupe basé à Douarnenez. 

Eric Carré, directeur général du groupe Valdys, depuis septembre 2019
Cécile Langlois
Eric Carré, directeur général du groupe Valdys, depuis septembre 2019

Dès leur jour de réouverture, soit le 12 mai, les hôtels des 4 centres de thalassothérapie du groupe Valdys, installés à Roscoff, Douarnenez, La Baule et Saint-Jean de Monts, ont affiché complet. Depuis, les réservations continuent d’affluer. L’impatience des clients est palpable et clairement exprimée pour retrouver dès que possible l’ensemble des prestations proposées et les nouveautés annoncées. Mais il va leur falloir attendre plusieurs jours encore voire quelques semaines.

Une réouverture graduelle

Le calendrier de déconfinement décidé est graduel et conditionne la réouverture des soins à des dates et des jauges précises : à compter du 19 mai, les soins de massage dits secs sont autorisés ; à partir du 9 juin, l’ensemble des soins et prestations de la thalassothérapie (jets d’eau et piscines) sont accessibles « à condition de respecter une jauge de 35% », précise Eric Carré, directeur général du groupe Valdys. Il faudra attendre le 30 juin pour espérer exploiter pleinement les activités et fonctionner à 100% des capacités d’accueil. « Ce calendrier complique la communication certes et nous contraint à rouvrir sans générer de chiffre d’affaires – avec une jauge de 35%, on ne gagne pas d’argent. Mais il devient urgent et important de redémarrer l’activité, même partiellement », affirme le directeur des 4 sites dans lesquels travaillent plus de 250 personnes.

En 2020, ces établissements ont été fermés 5 mois au total. Idem en 2021. Pour le groupe Valdys, qui réalise un chiffre d’affaires de 25 millions par an, la perte sèche est établie à 11 millions d’euros pour chacune de ces années tronquées. « On a la chance d’être en France et de pouvoir bénéficier d’aides conséquentes, même si elles ne comblent pas les pertes perpétrées. Nous avons également obtenu un Prêt Garanti par l’Etat de 3 millions d’euros pour faire face », explique Eric Carré. Depuis octobre dernier, la quasi-totalité du personnel est au chômage partiel, hormis les équipes techniques, administratives et marketing. « On a réussi à garder nos collaborateurs et maintenir les effectifs au sein de nos équipes », se réjouit le directeur général qui ne sera pas impacter par les difficultés de recrutement que rencontrent nombre de professionnels de l’hôtellerie-restauration en amont de cette saison 2021.

Des nouveautés pour développer la clientèle

Chez Valdys, « créateur de soins et de formules idoines », l’année s’ouvre avec une variété de nouveautés qui attisent les clients habitués et en attirent de nouveaux. « Chaque site offre une prestation spécifique. A Roscoff, qui est un centre historique, le 1er centre de thalassothérapie en France, les séjours sont centrés sur la micronutrition. A Douarnenez, nous avons développé une offre axée sur la discipline ayurvédique », explique le directeur général. Avec la création de ces formules thématiques, le groupe réussit à diversifier sa clientèle que ce soit en termes d’âges et de mixité.

Voir le site des centres de thalassothérapie Valdys

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