Attractivité

Domaine des Hayes : un haut lieu de l’évènementiel et de séminaires planté au cœur d’une forêt de 250 ha, à proximité de Rennes

Quand la passion l’emporte sur le reste, les projets les plus fous prennent vie. C’est un peu l’histoire de Jean-Paul Peltier. Cet ancien chef d’entreprise a passé sa vie dans le négoce de bois à la tête d’une scierie près de Fougères, avant de racheter en 2011, le Domaine des Hayes. Situé près de Rennes, ce domaine de 400 ha propose des salles et des gîtes 4 étoiles pour toutes sortes d’évènements et séminaires au cœur d’une forêt où château et hébergements insolites cohabitent. Les projets foisonnent, tour d’horizon avec le propriétaire.

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 « Je suis presque né dans la sciure, raconte Jean-Paul Peltier. J’ai démarré à 22 ans avec 4 salariés. En 2011, nous étions 110 quand j’ai cédé mon entreprise, un site de production à Fougères et une dizaine de sociétés de distribution à travers la France ». Alors que sonne l’heure de la retraite, il imagine acheter une forêt près de chez lui, dans le pays fougerais : « Je voulais trouver une petite forêt pour la faire vivre ». Faute d’opportunité, il étend ses recherches au département. A l’abandon depuis 15 ans, le Domaine des Hayes, anciennement propriété de la famille De Calan-Poulpiquet du Halgouët, situé à Maxent, à 30 minutes de Rennes en direction de Lorient, est à vendre.

 

Trois millions d’euros investis à ce jour

Sa surface totale de 400 ha se divise en des terres agricoles (100 ha), en une forêt (250ha) et en un parc de 40 ha, comprenant un château, des écuries et diverses bâtisses. Il l’acquiert en 2011. « C’était une vente en bloc. Mon idée première était de racheter le tout pour ensuite céder les bâtiments un par un et ne garder que la forêt ». C’était sans compter l’engouement pour le site d’un de ses neveux, architecte.  « Il  a  visité le domaine et m’a fait part de tout le potentiel touristique et évènementiel qu’il offrait. Après réflexion, je me suis laissé convaincre ». Les travaux de rénovation pouvaient commencer. Aujourd’hui, Jean-Paul Peltier a déjà investi plus de trois millions d’euros « sans avoir bénéficié d’aucune subvention, précise-t-il, à l’exception de celle de l’Ademe pour la chaufferie bois et des fonds européens pour les sentiers forestiers ».  Pourtant son action en faveur de la protection de la planète est loin d’être négligeable.

 

La forêt chauffe le domaine

Jean-Paul Peltier a planté pas moins de 60 000 arbres et aménagé quelque 20 kilomètres de chemins à travers la forêt. Les parcours sont balisés et chaque arbre remarquable a sa plaque sur laquelle sont inscrits son origine et son âge. On trouve des chênes de 250 ans, un cèdre de 200 ans. « Il y a trois ans, nous avons planté une allée de 200 séquoias. Ils peuvent monter jusqu’à 110 mètres ! » Cependant sa plus grande fierté est la vente de ses chênes à des merrandiers venus de toute la France pour sélectionner, sous le contrôle de l’ONF, les troncs d’arbre qui serviront à la fabrication des tonneaux renfermant les plus grands crus. La gestion durable de la forêt est son hobby.  Il emploie 7 salariés retraités pour l’aider dans cette vaste tâche. C’est aussi la forêt qui chauffe le domaine. « Ici le chauffage est fait maison, c’est la forêt qui alimente la chaufferie bois », souligne-t-il.

 

Une soixantaine de couchages répartis sur le site

Le premier bâtiment restauré a ouvert en 2015. Le Léquinais est une salle attenante à un chapiteau, équipée d’une cuisine professionnelle et pouvant accueillir jusqu’à 120 personnes. 22 couchages répartis dans deux gîtes ainsi que des hébergements insolites (teepee, cabanes de lutin, wigwam) offrent une capacité totale de 50 couchages. Autre bâtiment entièrement rénové : les Ecuries. Cette salle de 100 personnes toute équipée accueille elle aussi des évènements, mariages en particulier, mais aussi anniversaires et soirées privées. Elle dispose aussi de 2 gîtes pouvant accueillir jusqu’à 18 personnes. La Basse-cour offre également une capacité de 36 couchages avec cuisine et salle conviviale. Toutes les salles sont équipées d’écrans amovibles et de systèmes de vidéos pour les séminaires. « Au global, nous offrons une soixantaine de couchages avec salle de bain privative pour chaque chambre. Nous proposons aussi un cabanon au cœur de la forêt pour s’isoler le temps d’un week-end. En 2019, nous avons vendu 3 000 nuitées. Au moment où je vous parle (fin janvier), nous sommes à +50% de réservations par rapport à la même période il y a un an ». Deux personnes sont en charge de la commercialisation et de l’accueil des groupes, et une troisième est en passe d’être recrutée. Tout le reste est sous-traité.  

 

Nouveaux équipements à l’horizon 2022

Les projets vont bon train car à écouter Jean-Paul Peltier, de nombreux travaux sont d’ores et déjà planifiés. Le domaine des Hayes date du 16ème siècle. Tous les extérieurs du château ainsi que l’orangerie attenante viennent d’être refaits. « Ils n’avaient bénéficié d’aucune rénovation depuis le 19e siècle ». Fin 2020, un bâtiment d’accueil verra le jour en face du château. Le Pavillon de chasse, à proximité de la Basse-Cour, proposera dès le printemps 2021 40 couchages supplémentaires. Au Château, des chambres haut de gamme, type suites et salons, sont également envisagées ainsi qu’un espace bien-être au sein de l’orangerie. « En 2022, nous avons prévu la construction d’une nouvelle salle pour 150 personnes et en 2025 une autre d’une capacité de 450 personnes », conclut Jean-Paul Peltier, pour qui la retraite rime avec nouvelle entreprise.

 

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