Transitions

Dans l’Ouest, EDF a signé 400 contrats de moyen terme de 4 à 5 ans avec des entreprises

Afin d’éviter une trajectoire de réchauffement climatique de +3°, EDF mise sur une électrification des usages dans les dix prochaines années. Dans l’Ouest, comme dans le reste de la France , l’énergéticien déploie ses offres de moyen terme destinées aux entreprises et collectivité locales à un prix moyen de marché de 62 euros/MWh à l’horizon 2028-2029. Sur les 3 600 contrats de ce type déjà signés, 400 proviennent de clients installés dans l’Ouest. « C’est un franc succès » selon Frédéric Thébault, Directeur EDF Commerce Ouest dont les équipes proposent en parallèle toute une palette de solutions pour décarboner l’activité des entreprises et améliorer leur efficacité énergétique. Guy Cotten, Panpharma, Brioche Pasquier, la Sill ou encore Saveol ont déjà franchi le cap.
V.Maignant
Frédéric Thébault, Directeur EDF Commerce Ouest

« Notre ambition est daller chercher 150 TWh de consommation liée aux nouveaux usages de l’électricité en France d’ici à 2035. 70 TWh proviendraient d’une demande additionnelle pour l’électrification des transports de tous types et 60 de l’électrification des procédés industriels et de la réindustrialisation » indique Frédéric Thébault, directeur EDF Commerce Ouest qui couvre la Bretagne, la Basse Normandie et les Pays-de-Loire (730 salariés).  Les 150 TWh sont à mettre en regard des 400 TWh de demande finale d’électricité attendus approximativement pour 2024. Ils permettraient donc d’atteindre  550 TWh de consommation électrique : « malgré cet effort,  nous serions encore à peine à la moitié du chemin,  la consommation totale  d’énergie (fossile et décarbonée confondues) étant estimée à 1 400 TWh. »

 

Un prix moyen de 62 € /MWh

La période est particulièrement propice à accélérer l’électrification des usages . Les prix de l’électricité pour la période 2025-2029 devraient se rapprocher des niveaux qui prévalaient avant la crise énergétique, débutée en 2021 en raison de la pandémie et exacerbée par la guerre en Ukraine. EDF prévoit même que la production nucléaire redressée, combinée aux efforts de sobriété des consommateurs français, permettra à la France d’atteindre un nouveau record d’exportations nettes d’électricité en 2024, avec 85 à 90 TWh, contre 50,1 TWh en 2023. « Aujourd’hui nos offres de moyen terme de 4 à 5 ans sont proposé à un prix moyen de marché de 62 euros/MWh.  Avec ce tarif, nous offrons une meilleure visibilité aux entreprises ainsi qu’une protection contre les aléas du marché.  Surtout, nous sommes redevenus compétitifs vis à vis de pays comme l’Allemagne ou l’Espagne, tout en vendant une électricité 10 fois moins carbonée que celle produite en Allemagne. Pour l’industrie française, c’est primordial .»

30 millions de tonne de CO2 évités à l’horizon 2030

En 2024, sur les 3 600 contrats conclus en France jusqu’en 2029 (17 TWh), 400 sont le fait d’entreprises installées dans l’Ouest. « Cela représente environ 20% de notre portefeuille clients. Notre objectif est d’atteindre 50 à 60%. Par ailleurs, 57% des volumes vendus relèvent du secteur des IAA. » Outre la fourniture d’électricité décarbonée, EDF accompagne les entreprises dans la transition énergétique. Cela va de la production énergétique locale , à la récupération de chaleur en passant par des  audits énergétiques ou encore la mise en place de process 100% électriques.Le tout dans le cadre d’une feuille de route réalisée en amont avec un conseiller. « Pour avoir des repères, on mesure les tonnes de CO2 évitées chez nos clients. En 2021, le total s’élevait à 5 millions de tonnes de CO2 évitées et en 2023 nous étions à 11 millions. Notre objectif est d’atteindre 30 millions en 2030. » Parmi les entreprises accompagnées par EDF, citons le site industriel Guy Cotten dans le Finistère. En 2019, l’énergéticien a installé 4 500 m² de panneaux photovoltaïques sur le toit de l’usine. «  L’énergie produite couvre près de 30% des besoins énergétiques de l’usine ce qui lui permet de réduire ses émissions de CO2 d’environ 2 tonnes par an. 70% de cette production locale sont autoconsommées et 30 % sont revendues à notre réseau.  Fin 2023, l’entreprise a même doublé sa surface de panneaux installés pour couvrir 50% de ses besoins », conclut Frédéric Thébault pour qui une démarche de sobriété va de paire avec l’électrification des usages pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.

 

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