Dans un contexte géopolitique et économique mondial tendu, le niveau d'alerte aux cyberattaques est (très) élevé. Pour palier l'éventualité de cette recrudescence, la filiale Asten Cloud du groupe brestois Asten a pris des mesures d’urgence pour protéger ses clients.
Depuis la crise sanitaire et économique de 2020-2021, les ransomwares (« rançongiciels »), qui ciblent principalement les entreprises de toutes tailles, ont augmenté de 255 % selon1’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information. Selon L’Anssi toujours, les cyberattaques restent la principale menace pour les entreprises en 2022. « Le risque est d’autant plus accentué avec l’invasion russe en Ukraine et les sanctions internationales subséquentes. L’Occident craint des représailles sous forme de cyberattaque et plus largement de devoir faire face à la première cyber-guerre à grande échelle« , rapporte le Groupe brestois Asten, leader de l’infogérance des systèmes d’information en Bretagne, engagé dans la cybersécurité.
Flux bloqués
Compte-tenu de contexte international, Asten Cloud, filiale du groupe Asten spécialisée dans l’hébergement et la gestion de données, a pris des mesures d’urgence « pour palier l’éventualité d’une recrudescence de cyberattaques qui viseraient nos clients« , souligne l’ESN finistérienne qui s’est dotée du premier datacenter de l’Ouest breton en 2008.
Ainsi, en plus d’une communication préventive à l’adress de ses clients et le rappel des bonnes pratiques, « les flux provenant de Russie et de Chine ont été bloqués« , complète la cellule cybersécurité du Groupe Asten. « Pour rappel, le coût moyen d’une attaque par ransomware oscille entre 7 000 et 300 000 euros pour une PME-ETI. Il est donc indispensable pour les entreprises de s’en prémunir.«