Transitions

Covid-19. Les marchés sont finalement autorisés, sous certaines conditions

Suspendue puis autorisée pour être à nouveau interdite par décret du gouvernement daté du 25 mars, l'organisation des marchés locaux de plein air ou couverts est à nouveau autorisée sous certaines et strictes conditions, dont la première et impérieuse : un accord préfectoral. Réservés uniquement aux marchandises alimentaires, ces marchés se déploient selon un cahier des charges pointilleux sur le respect des normes sanitaires et distanciations sociales. Mode d'emploi.

Les marchés sont autorisés sous conditions
DR

Depuis la publication le 25 mars des ordonnances du gouvernement, parmi lesquelles l’interdiction de la tenue de marchés locaux même alimentaires en plein air ou couverts, la fédération nationale des marchés de France, soutenue et accompagnée par plusieurs maires de villes et de communes, s’est attelée au dossier pour faire changer cet état de fait. « Cette mesure pointe une inégalité de traitement avec les grandes surfaces », scandaient les lésés qui plaident en premier lieu le soutien aux producteurs locaux et aux commerçants non sédentaires, en plus du maintien d’une activité caractéristique des territoires. 

Deux jours et deux nuits plus tard, la bataille est gagnée : le gouvernement a validé ce vendredi 27 mars le protocole sanitaire élaboré et proposé par la dite fédération, avec d’autres organisations impliquées et les ministères concernés (économie, agriculture et santé).  « L’objectif est d’apporter sur ces marchés, ouverts ou fermés, une sécurisation maximale des personnes et de lutter contre la propagation du virus Covid-19 », souligne le communiqué de presse de ce jour. 

Ds règles strictes de mise en place et de pratiques de vente

Que prévoit ce protocole ? Les préconisations sont de 3 ordres : 1/ l’organisation en s’assurant de la possibilité d’étendre l’implantation du marché afin de bien séparer les étals, et les horaires afin d’éviter les pics de fréquentation. Du personnel pourra également être posté aux entrées et sorties afin de réguler le flux. 2/ la mise en place du marché en obligeant les clients à réaliser une friction hydroalcoolique de leurs mains à l’entrée et à la sortie du marché ; en définissant un sens de circulation unique et obligatoire à l’intérieur du marché ; en matérialisant les cheminements d’accès aux étals et des distances d’un mètre à respecter entre chaque client, 3/ le fonctionnement du marché en modifiant les pratiques de vente et de distribution des denrées : seul le commerçant doit servir les clients à l’aide d’ustensiles et pinces à usage dédié. Le client a interdiction de toucher les produitset est invité à régler avec la modalité sans contact.

…et plus si nécessaire

Voilà pour les grandes lignes, quelques mesures plus poussées sont évoquées concernant la vente de produits frais notamment : les commerçants sont invités à porter un masque et des gants s’ils vendent des denrées alimentaires fraîches directement consommables ne nécessitant pas de cuisson ni de lavage; ils doivent se désinfecter les mains systématiquement après avoir manipulé de l’argent et sont encouragés à mettre en place un service de commande pour pouvoir les préparer en amont afin de restreindre le temps de présence des clients sur le marché.

Dans les faits ce sont les préfets qui décideront du maintien ou pas de ces marchés, au regard des mesures et dispositions apportées par les mairies pour garantir la protection sanitaire des commerçants et des clients.

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