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Covid-19. Avec 2 % de décès en plus contre 26 %au niveau national, la Bretagne est une des régions les moins touchées

Du 2 mars au 19 avril 2020, la Bretagne a enregistré un excédent de 2 % du nombre de décès, toutes causes confondues, par rapport à la moyenne des décès survenus durant la même période entre 2015 et 2019. En comparaison avec le surcroît de décès de 26 % constaté sur la même période au niveau national, la Bretagne a ainsi été relativement épargnée par la crise sanitaire liée à la propagation du Covid-19. C’est ce qui ressort de l’étude publiée ce jour par l’Insee Bretagne.

Du 2 mars au 19 avril 2020, la Bretagne a enregistré un excédent de 2 % du nombre de décès, toutes causes confondues, par rapport à la moyenne des décès survenus durant la même période entre 2015 et 2019
Du 2 mars au 19 avril 2020, la Bretagne a enregistré un excédent de 2 % du nombre de décès, toutes causes confondues, par rapport à la moyenne des décès survenus durant la même période entre 2015 et 2019

Entre le 2 mars et le 19 avril 2020, la Bretagne a enregistré en moyenne chaque semaine 720 décès, toutes causes confondues. Au cours des années 2015-2019, la moyenne sur la même période est de 703 décès. Cet excédent de mortalité de 2 % est bien inférieur à celui constaté au niveau national (+ 26 %) et nettement plus faible qu’en Ile-deFrance (+ 96 %) et dans le Grand-Est (+ 59 %).

Des disparités s’observent également suivant les départements au sein d’une même région. En Bretagne, le surcroît de décès est de 8 % dans le Morbihan, comparé à 2 % dans les Côtes-d’Armor et en Ille-et-Vilaine. Inversement, le nombre de personnes décédées a diminué de 2 % dans le Finistère, un des quinze départements français ne connaissant pas d’excédent de mortalité sur la période observée. Comme dans l’ensemble du pays, la Bretagne a connu un pic de décès la semaine du 30 mars au 5 avril.

                  

Les femmes et les personnes âgées les plus touchées

Sur la période du 2 mars au 19 avril, comparé aux années 2015-2019, l’excédent de mortalité en Bretagne est le plus élevé parmi les personnes âgées de 65 à 74 ans (+ 15 %) et celles ayant au moins 85 ans (+ 7 %). Toujours sur cette même période, le surcroît de décès dans la région est plus élevé pour les femmes (+ 4 %) que pour les hommes (+ 1 %) alors qu’il est similaire au niveau national (+ 26 % pour les femmes et + 27 % pour les hommes).

 

En Bretagne, les communes denses moins touchées

Alors qu’au niveau national, le surcroît de mortalité entre le 2 mars et le 19 avril croît avec la densité communale, on assiste au phénomène contraire en Bretagne. Dans la région, les décès sont survenus plus souvent au sein du département de résidence. Selon l’Insee, au moins deux éléments peuvent expliquer ce constat dans la région. D’une part, hormis quelques clusters comme à Carnac, Auray ou Crac’h, l’épidémie s’est propagée plus tard en Bretagne, et avec une plus faible intensité, par rapport à l’Île-de-France et au Grand Est. La mise en place de premières mesures suivies du confinement à la mi-mars a pu fortement limiter les risques de propagation du virus vers et dans les territoires densément peuplés. D’autre part, la population des grandes communes est plus jeune et donc moins sensible aux effets du virus. Inversement, les territoires les moins denses ont une proportion de personnes âgées plus importante, plus fragiles face au Covid-19.

Au final, en Bretagne, le Morbihan présente un excédent de mortalité de 8 %, supérieur à celui des autres départements de la région.

Retrouvez l’étude complète de l’Insee Bretagne

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