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Côtes d’Armor. La tension immobilière s’accroît et fait grimper les prix

Dans l’immobilier, la hausse des prix se poursuit sur fond de pénurie de logements. C’est particulièrement vrai dans les Côtes d’Armor, où selon le Groupe Seloger, les requêtes explosent dans ce département.

A Saint-Brieuc, si la demande de logements monte en flèche, les stocks de biens disponibles, que ce soit à la vente ou à la location, eux, ne sont pas extensibles…
SeLoger
A Saint-Brieuc, si la demande de logements monte en flèche, les stocks de biens disponibles, que ce soit à la vente ou à la location, eux, ne sont pas extensibles…

« L’analyse des statistiques de nos sites montre qu’1 200 000 visiteurs uniques ont orienté leurs recherches immobilières sur la Bretagne ! Rien que sur le département des Côtes-d’Armor, les requêtes liées à l’immobilier ont augmenté de 13% en 2020 versus 2019. Une large majorité (83 %) des recherches ont pour finalité l’acquisition d’un logement et la moitié d’entre elles se porte sur des maisons. Seulement ⅓ des recherches porte sur des appartements », explique Séverine Amate du Groupe SeLoger.

 

Une tension immobilière entre + 67 % et + 171% selon les villes

A Saint-Brieuc, si la demande de logements monte en flèche, les stocks de biens disponibles, que ce soit à la vente ou à la location, eux, ne sont pas extensibles… « Ils reculent même de 32 % sur 1 an ! » Il résulte de cette différence entre des candidats à l’acquisition, toujours plus nombreux (et venant de toujours plus loin !) et des vendeurs qui se font rares, une tension immobilière particulièrement forte.  « Celle-ci accuse 114 % de hausse annuelle sur le marché de la transaction. » Ainsi, SeLoger dénombre actuellement 0,45 internaute pour une annonce immobilière. Cette tension immobilière se propage à la plupart des villes du département. À l’achat, la tension enregistre ainsi des hausses allant de + 67 % à Dinan à + 139 % à Lannion, en passant par + 86 % à Lamballe. Sur le marché (non moins tendu !) de la location, la hausse de tension culmine même à + 171 % sur la commune de Plérin. « La tension immobilière, nous la constatons désormais sur tous les secteurs des Côtes d’Armor (…). Nous avons beaucoup d’acheteurs, mais peu de vendeurs ! Cette tendance s’est clairement amplifiée avec la pandémie et en particulier depuis l’été dernier » constate ainsi Rozenn Mazé, Vice-Présidente de la FNAIM Bretagne, Déléguée des Côtes d’Armor.

 

Des prix en hausse en hausse de 6%

« Ici les parisiens peuvent s’offrir une maison de 150 m² à 300 000 euros alors que dans la capitale, ils ne pourraient s’acheter qu’un deux pièces » note Sylvain Crestaux, agent immobilier à Saint-Brieuc. Toutefois, les prix immobiliers, même s’ils demeurent raisonnables pour des parisiens, s’orientent à la hausse. Selon Seloger, le prix au m² à Saint-Brieuc accuse ainsi 12 % de hausse sur 1 an pour atteindre 1 820 €. À l’échelle du département, c’est également la hausse qui prévaut. Le prix immobilier dans les Côtes-d’Armor se porte ainsi à 2 026 €/m², au terme d’une progression de 6 % sur 1 an. 

 

 

 

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