En mars, en Bretagne, la production industrielle a connu une croissance positive, observée dans la plupart des secteurs, en particulier dans l’agroalimentaire qui a connu une forte hausse de son activité, soutenue par la demande étrangère mais aussi le marché intérieur. Les livraisons ont progressé plus rapidement que la production, ce qui a permis de ramener les stocks à un niveau jugé normal.
« Cette tendance positive devrait se poursuivre en avril, avec une légère progression des prix », précise la Banque de France en Bretagne. Cette dynamique s’observe également la production des équipements électriques et électroniques. Malgré ce contexte encourageant, les entreprises estiment que le niveau de leurs carnets de commandes reste inférieur aux attentes. Par ailleurs, les incertitudes internationales (droits de douane, risque de guerre commerciale…) demeurent une préoccupation majeure pour les entreprises et génèrent un certain attentisme.
Activité renforcée dans le bâtiment
L’activité dans les services marchands s’est quant à elle légèrement redressée, portée par une dynamique retrouvée dans les secteurs de l’hébergement – restauration et des activités spécialisées scientifiques et techniques. « Les effectifs ont cependant de nouveau été réduits, mais plus modérément que le mois précédent. Le prix des prestations a peu évolué et le niveau de trésorerie est toujours jugé inférieur à celui attendu. » Pour avril, les chefs d’entreprises anticipent une quasi stabilité de l’activité et des effectifs.
Enfin, dans le secteur du bâtiment, la légère reprise amorcée depuis le début de l’année 2025 s’est renforcée en mars. L’activité est quasiment aussi dynamique dans le second œuvre que dans le gros œuvre. Les mesures de la loi de finances 2025, notamment la prolongation jusqu’en 2027 du dispositif du prêt à taux zéro (PTZ), ont probablement contribué à cette évolution. « Toutefois, les dirigeant estiment que leurs carnets de commandes restent nettement inférieurs au niveau attendu. Dans le gros œuvre, les affaires continuent par ailleurs d’être conclues avec des prix des devis à la baisse. Pour avril, les prévisions sont moins favorables, surtout dans le gros œuvre.», conclut la Banque de France.
