Attractivité

Chez Toad (29), l’alternance est un levier de recrutement

Dénicheur d'innovations rapportées aux activités sportives et de loisirs outdoor, Toad prospère depuis 2012 à Pluguffan près de Quimper. Sur les onze collaborateurs que compte la PME, trois au moins ont été recrutés via un contrat d'alternance qui leur a permis, pendant une année, de mettre le pied à l'étrier de cette entreprise au caractère bien trempé. Léo Proyart est de ceux-là. En formation à l'EMBA Business School, l'école supérieure de commerce de la CCIMBO à Quimper, il expérimente le développement commercial sur le terrain avec et pour Toad. Retour d'expérience.

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DR
Caroline Souchaud, directrice commerciale chez Toad et Léo Proyart, alternant.

« L’alternance, ça évite la routine ! On met en pratique ce qu’on a appris en formation, c’est un peu comme si on menait deux vies en même temps », sourit Léo, 20 ans et étudiant à l’école supérieure de commerce de la CCIMBO à Quimper, appelée aussi EMBA Business School. Originaire de Chartres, le jeune homme a délibérément choisi le Finistère pour le cadre de vie et de loisirs. Travailler chez Toad dans le cadre de son contrat en alternance est la cerise sur le kouign amann qui le conforte dans ses choix. Car l’entreprise n’est pas banale. 

Créée en 2012 par Denis Carron de La Carrière, Toad, qui veut dire crapaud en anglais (d’où le logo) mais qui est aussi l’acronyme de Technologie Orientation Actions et Découvertes, a pour mission de sourcer les meilleures nouveautés mondiales dans l’univers des accessoires sportifs et de loisirs que l’entreprise teste et valide avant de les propulser auprès de plusieurs revendeurs, les grandes enseignes nationales qui évoluent dans les domaines du sport, de la mobilité urbaine, du nautisme et de la moto. En clair, Toad est un dénicheur de tendances, avec l’obligation d’avoir toujours une longueur d’avance. « Nous dénichons les innovations les plus incroyables pour permettre à nos clients professionnels de se différencier et de se faire remarquer« , synthétise Denis Carron de la Carrière sur le site internet de cette PME finistérienne.

Plus de 500 références

Dans le top 3 des accessoires actuellement en vogue, Toad positionne le casque vélo airbag en pole position, le kayak clipsable en deuxième et le rétroviseur clignotant autonome pour vélo électrique en trois. « Les accessoires dédiés à la sécurité et à la visibilité des pratiquants représentent nos meilleures ventes », confirme Caroline Souchaud, directrice commerciale. L’entreprise finistérienne cumule quelque 500 références, sans jamais cesser d’en rentrer de nouvelles, dégotées sur des salons professionnels ou sur le Web en scrollant, entre autres, les plateformes de crowdfunding. « Nos fournisseurs sont internationaux. Nous travaillons notamment avec des marques anglaises, nord européennes et américaines », précise la directrice commerciale.

Tout est géré en interne

Tout est stocké sur site, à Pluguffan, où l’entreprise Toad propriétaire de ses bâtiments est en train d’en construire de nouveaux pour réorganiser son quartier logistique. « Nous gérons tout en interne : la réception et le test des produits, leur stockage et leur livraison vers les magasins distributeurs », explique Caroline. Les catalogues, édités selon les marchés, sont également réalisés en interne, photos et textes. Le packaging de certains produits aussi. « C’est ce qui fait notre spécificité. On est réactif et inventif, c’est notre marque de fabrique, l’état d’esprit Toad« , sourit Caroline.

L’effet Alternance

En quelques mois, Léo s’est bien adapté à l’esprit de la maison. Il se sent à l’aise avec les produits et les missions de prospection qu’il a à mener, en binôme avec un commercial expérimenté. « C’est une entreprise conviviale et innovante. On se différencie jusque dans la démarche commerciale qui répond à la méthode Toad, à savoir qu’on se déplace toujours avec un échantillon de produits et nos catalogues. On pourrait croire qu’on travaille à l’ancienne, mais c’est ce qui fait notre force et l’identité de l’entreprise », souligne l’alternant.

Si tout va bien, le contrat de Léo sera transformé en CDI à l’issue de son année d’alternance. « Quand on prend un alternant, c’est pour le former à nos méthodes et l’intégrer à notre équipe. On sait qu’il ou elle ne sera pas rentable de suite, mais on préfère prendre ce temps de formation pour l’imprégner de notre état d’esprit et miser ensuite sur son autonomie », explique Caroline Souchaud.

Découvrir Toad

 

Se former en alternance avec la CCIMBO

La CCI métropolitaine Bretagne Ouest dispose de plusieurs écoles et centres de formation répartis sur le département du Finistère. Parmi eux, l’EMBA Business School, basé à Quimper, propose quatre filières de formations dédiées au commerce : commerce international, commerce-vente, commerce sport et gestion et management d’entreprise. Plus de 500 étudiant(e)s y suivent chaque année leur cursus, dont Léo Proyart inscrit à une formation Bac+3 intitulée Bachelor Responsable de développement commercialoption Marketing digital.

A Noter : l’EMBA Businesse School organise deux journées Portes Ouvertes, les vendredi 3 et samedi 4 mars prochains. 

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