Sur un marché national des cessions-acquisitions des PME en baisse, la Bretagne fait partie des quelques régions qui ont vu le volume des opérations continué à croître en 2022 et ce , à hauteur de 13%. A cette croissance, il faut ajouter la hausse significative des opérations de 5 à 15 millions d’euros et celles des fonds d’investissement. Explications avec In Extenso Finance qui vient de publier la nouvelle édition de son panorama des cessions acquisitions région par région.
Avec 1 080 opérations (contre 1 172 en 2021), l’activité du marché des cessions-acquisitions en France n’a reculé que de -8% par rapport à 2021, qui était une année exceptionnelle de rattrapage. Dans ce contexte , la Bretagne affiche une belle performance avec 53 transactions réalisées en 2022 contre 47 l’année précédente. Qui plus est, celle-ci est marquée par une hausse significative (+87%) des opérations sur le segment de 5 à 15 millions d’euros de valorisation. « Les deals supérieurs à 15 millions progressent de façon régulière », révèle par ailleurs In Extenso.
Sur le podium 2022 des progressions en nombre d’opérations, la Bretagne figure ainsi en deuxième position (+13 %) après la Normandie (+14%) et avant les Hauts-de-France (+10%).
Des fonds d’investissements en hausse
Par ailleurs, le palmarès breton en nombre d’opérations par grand secteur d’activité fait apparaître, sur la première marche, le secteur des Biens d’Équipements. Avec 13 opérations , il poursuit son rebond depuis 2021. En deuxième position arrive le secteur des Technologies Média et Télécommunications, historiquement dynamique et attractif avec 10 opérations. Enfin, en troisième position, l’agroalimentaire qui avec 8 opérations reste un secteur dynamique avec des valorisations moyennes bien supérieures à 2021.
Dans son panorama , In Extenso relève également l’importance des fonds d’investissement dans les acquisitions de PME en 2022, à savoir 25% vs 8% en 2021. « Ce chiffre est cohérent avec l’augmentation des opérations sur le segment de valorisations supérieures à 5 millions d’euros. Ce taux peut s’expliquer par une meilleure ouverture des dirigeants PME aux fonds d’investissement. Il peut aussi s’expliquer par le regain en 2022 de projets qui ont été quelques temps reportés après la pandémie’, souligne le cabinet. Quant au profil du vendeur , il reste majoritairement un actionnaire privé. A noter enfin, qu’il y a eu moins de cessions issues de sociétés qu’en 2021 (12% vs 15%).
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