"A la suite des discussions ce jour entre la direction de la Fonderie de Bretagne et les représentants des salariés en grève, un protocole pour la reprise des activités a été signé après 40 jours d’arrêt", informe le groupe Renault.
Depuis plusieurs jours, des négociations étaient ouvertes entre la direction de la Fonderie de Bretagne et les représentants du personnel, en grève depuis le 27 avril dernier. Entre discussions et suspensions de séance, ces échanges se sont tenus au siège de la CCI du Morbihan, à Lorient.
Ce vendredi 18 juin en soirée, un accord semble être trouvé. Dans un communiqué de presse, le groupe Renault annonce la signature d’un protocole de reprise de l’activité. La majeure partie des 350 salariés bloque l’usine et la production depuis 40 jours.
« A la suite des discussions ce jour entre la direction de la Fonderie de Bretagne et les représentants des salariés en grève, un protocole pour la reprise des activités a été signé après 40 jours d’arrêt.
Renault Group confirme qu’il s’engage à accompagner Fonderie de Bretagne jusqu’à la reprise par un acquéreur en discutant des volumes, des investissements et de la diversification sur la base d’un projet industriel d’avenir. Ces sujets feront l’objet d’un nouvel échange en septembre avec les partenaires sociaux de la Fonderie de Bretagne.
Considérant les temps d’échanges et de discussions, neuf journées de négociations ainsi que celle d’aujourd’hui seront rémunérées sur la période de 40 jours d’arrêt du site.
Par ailleurs, comme annoncé mercredi 16 juin, Renault Group s’est engagé à augmenter le volume de production en 2021, en le portant de 19 000 à 21 000 tonnes en année pleine, soit une augmentation de 10%. »