
Affiliée à hauteur de 10% au groupe PGS, leader national de la palette neuve et reconditionnée, les 2 gérants restent à l’affût de toute opportunité de croissance externe. Ils achètent et vendent leurs palettes après les avoir réparées ou traitées (comme dans le cas des palettes qui partent à l’export avec un marquage spécifique NIMP 15) auprès de 1 000 clients répartis sur le Grand Ouest. « Chacun ne représente pas plus de 5% du CA, précise Joël Orhant, ce qui nous met à l’abri d’un coup dur. » Avec 80 références différentes de palettes en bois, le tri est l’opération clé du processus. Chez BPS, 200 000 palettes passent chaque mois entre les mains des trieurs avant d’être réparées (65 000) puis livrées (140 000). Le prix d’achat moyen d’une palette est de l’ordre de 1,5 euros avec une variation de 15 à 20%. « Celles à réparer représentent 40 % de l’ensemble des achats de palette. Ce nombre ne cesse d’augmenter car les entreprises, par soucis d’économie, les réutilisent de plus en plus. » Comptant parmi les trois principaux acteurs régionaux, BPS continue à aller de l’avant. « En début d’année, poursuit Stéphane Bouju, nous avons adhéré à Produit en Bretagne car comme la plus part de ses membres, nous privilégions l’emploi et les produits locaux avec une politique sociale et salariale motivante. Pour preuve, pour chaque catégorie d’emploi nous avons mis en place un système d’intéressement lié au CA, à la productivité ou à la remontée d’information. Il génère souvent, si on y ajoute la prime vacances, l’équivalent d’un 13ème mois. Cela permet aussi de fidéliser nos salariés, un facteur essentiel pour la réussite de l’entreprise. » La défense de ses valeurs explique en partie la longévité de Bretagne Palettes Services qui soufflera ses 20 bougies en janvier 2013.