Le nombre de demandeurs d'emploi n'ayant pas du tout travaillé a continué à reculer en Bretagne ces trois derniers mois. Cependant, le recul n’est que de 1,7% contre 5,2 % au trimestre précédent indique ce mercredi le ministère du Travail. De leur côté les inscriptions à Pôle emploi ont augmenté de 1,6%.
Si 2021 aura été le théâtre d’une dynamique inédite autour de l’emploi avec une baisse du chômage spectaculaire, sauf surprise, la performance ne devrait pas se reproduire en 2022. C’est ce qui ressort des statistiques publiées ce mercredi par le ministère du Travail. A la fin juin, la Bretagne comptait 117 720 demandeurs d’emploi (2.944.700 au niveau national) n’ayant pas du tout travaillé dans le mois. C’est 2 040 de moins qu’à la fin mars, alors que sur le premier trimestre, la diminution avait été de 6 600. Ce freinage n’est pas une surprise, l’emploi réagissant toujours avec retard à la croissance qui a stagné au premier trimestre en France. Sur un an la baisse est de 18%.
Toutes catégories confondue (A, B, C), la baisse est de -2,1 %
Lorsque l’on s’intéresse également aux demandeurs d’emploi qui ont un peu ou beaucoup travaillé dans le mois (respectivement catégories B et C), on constate une légère baisse des premiers (- 1,1% identique au trimestre précédent) et une autre plus importante des seconds (-3,1 % après +6 %). Au total, cependant, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi qu’elles aient ou non travaillé (catégories A, B et C) a continué à baisser, revenant à 241 070 (5 152 100 au niveau national) en baisse de 2,1 %, contre environ -7% au 1er trimestre. Ce recul s’inscrit dans un contexte dynamique du côté des entrées à Pôle emploi qui ont augmenté de 1,6 % ce trimestre, avec en particulier une poussée des fins de contrats (+ 9,1%) et des fins de mission d’intérim (+8,8%). De même, les sorties pour cessation d’inscription pour défaut d’actualisation et radiation administrative sont en hausse, respectivement de +9,5% et +18,3 %.
