« Nous sommes en train d’installer notre nouvelle ligne de conditionnement entièrement automatisée et robotisée. Elle va nous permettre de doubler notre capacité de production jusqu’alors de 40 000 hectolitres mais surtout développer nos ventes en GMS», expose Yoann Emery, responsable GMS au sein de la Brasserie Lancelot.

Sur un CA de 20 M€ en 2016, 20% sont réalisés en GMS, 80 % en volume dans les bars. De nouveaux conditionnements vont être ainsi proposés comme des packs de 6x25cl, pour les bières les plus vendues, la Morgane bio, la Lancelot et la Blanche Hermine. Coût total de l’investissement : 1, 5 M € . D’autres investissements sont également prévus dans l’immobilier. En effet, 1,5 M€ vont être mobilisés d’ici 2018 dans l’agrandissement du site de production avec un espace d’accueil et de dégustation pour le public et une boutique. Le bâtiment sera entièrement opérationnel au printemps 2018.
Du whisky, du Rhum et du Gin
Si l’étage du nouveau bâtiment permettra à Lancelot d’installer de nouveaux fermenteurs, le rez-de-chaussée accueillera un chai de vieillissement pour le whisky, nouvelle activité de l’entreprise. « Si les techniques de production sont différentes, la bière et whisky ont la même matière première : l’orge malté », indique Yoann Emery. Nous allons aussi utiliser l’alambic pour produire du rhum et du gin qui seront commercialisés d’ici l’été 2017 .