Croissance

Blue confirme l’ouverture, fin 2024, d’un datacenter de 2 000 m² à Nantes

Blue (ex Bretagne Télécom) confirme l’ouverture, fin 2024, de son prochain datacenter à Nantes. Le spécialiste de la protection des données basé à Châteaubourg, près de Rennes, va doubler ses capacités de stockage, en passant de 5 000 à 10 000 serveurs infogérés. Ce deuxième datacenter, entièrement écologique, s’étend sur près de 2000 m² .
Blue

Après l’acquisition de son 1er datacenter à Rennes, il y a 12 ans, Blue choisit d’en ouvrir un second, à Nantes. L’objectif est d’apporter aux clients une proximité et un Plan de Continuité d’Activité (PCA) entre les 2 sites : « 2ms pour faire 125km ».  Ce nouveau Datacenter de 2 000m²* répond à la demande croissante de solutions Cloud souveraines et écoresponsables.

Un datacenter écologique

« Le Datacenter de Nantes est conçu pour offrir une infrastructure de pointe, garantissant une disponibilité maximale et une protection avancée contre les menaces potentielles, déclare Réda Belouizdad, Directeur marketing et communication. Utilisant un système de climatisation green CVC avec redondance, le Datacenter bénéficie d’une boucle d’eau tempérée pour le free cooling, réduisant la consommation énergétique liée à la production d’eau. La redondance de la boucle d’eau 2N (fermée) et le confinement des baies en allée chaude permettent de conserver la chaleur et d’évacuer les calories récupérées dans les bureaux, visant un PUE de 1.2. De plus, il sera équipé de deux voies électriques et deux voies hydrauliques, d’onduleurs modulaires à très haut rendement de 97%, ainsi que de groupes électrogènes potentiellement recyclés, assurant une performance et une durabilité optimale. »

La décision d’implanter ce Datacenter à Nantes permet à Blue de réduire les temps de latence et améliorer l’accessibilité de ses services. Elle lui permet également de doubler ses capacités en passant de 5 000 à 10 000 serveurs infogérances. Enfin, Blue veut en effet s’implanter au plus près des 2 500 PME, ETI et grands groupes qu’il héberge. Ce choix combiné au fait de maîtriser l’ensemble du système informatique permet à la PME bretonne d’être plus réactive en cas de cyberattaque. En parallèle, le groupe de 180 collaborateurs présidé par Nicolas Boittin va aussi poursuivre ses recrutements. Le chiffre d’affaires 2023 attendu s’élève à 41 millions d’euros.

 

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