La crise sanitaire a accéléré la consolidation à l'oeuvre depuis une dizaine d'années dans le secteur des laboratoires de biologie médicale. Biogroup, groupe de biologie médicale en France, annonce la fusion des laboratoires Biocéliande, Biolam, Laborizon Bretagne et Réseau Bio au sein d’une nouvelle entité conservant le nom de Laborizon Bretagne. Celle-ci compte 47 sites répartis sur 4 départements (Côtes-d’Armor, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique et Morbihan) détenus par 51 biologistes.
Biogroup (93) est un groupement de laboratoires de biologie médicale détenu par des biologistes médicaux, pharmaciens ou médecins, en exercice au sein de ses laboratoires. Créé en 1998 par le Docteur Stéphane Eimer, il se présente comme le premier groupe de biologistes libéraux indépendants et compte désormais 932 sites en France. En 2020, sur un périmètre plus restreint, son chiffre d’affaires estimé s’élevait à 950 millions d’euros.
Cette fusion des laboratoires Biocéliande, Biolam, Laborizon Bretagne et Réseau Bio intervient un an après le rapprochement avec le groupe régional Laborizon. La nouvelle filiale de Biogroup , Laborizon Bretagne, compte 47 sites répartis sur 4 départements -Côtes-d’Armor (22), Ille-et-Vilaine (35), Loire-Atlantique (44) et Morbihan (56). A leur tête : 51 biologistes employant 460 collaborateurs. Désormais, les équipes disposent de 2 plateaux techniques (Noyal, en périphérie de Rennes, et Saint-Nazaire), de 2 plateaux techniques d’urgence (Clinique de l’Europe et Redon) et de 3 plateaux techniques secondaires (Plancoët, Ploërmel et Fougères).
Ce rapprochement permet par ailleurs d’ouvrir trois nouveaux laboratoires, deux en Loire-Atlantique à Châteaubriant et Vertou, et un à Saint-Grégoire en Ille-et-Vilaine, ainsi que la création d’un nouveau plateau technique de près de 2 000 m² à Carquefou. Laborizon Bretagne est présidé par Jean-Baptiste Defaux, biologiste à Nantes, et peut prendre en charge jusqu’à 6 500 patients chaque jour.
