« Le chantier de modernisation du terminal ferry du Naye, à Saint-Malo, est désormais lancé. Après une phase préparatoire cruciale de dragage en avant-port, les travaux terrestres commenceront dès cet été. Ce projet ambitieux témoigne de l’importance stratégique que nous accordons au terminal du Naye. Il s’agit d’un levier essentiel pour renforcer l’attractivité de Saint-Malo, porte d’entrée privilégiée vers les îles anglo-normandes et la Grande-Bretagne », déclare Loïg Chesnais-Girard dans la lettre d’information adressée aux acteurs portuaires et touristiques, ainsi qu’aux services de la ville. L’investissement, d’un montant de 150 M€, est porté par la Région Bretagne à hauteur de 145,2 M€ , l’Etat (3,3 M€), la ville de Saint-Malo (1M€) et l’Europe (0,5 M€). La mise en service complète du terre-plein du Terminal est prévue pour le début d’année 2028.
Maintien de l’ouverture de la gare maritime maintenue durant les travaux
Durant cette première campagne de dragage, réalisée entre février et mai 2025, environ 45 000 m3 de sédiments ont été extraits sur une épaisseur de 50 cm. « Ils seront réutilisés pour les travaux du terre-plein ». Depuis fin avril, les entreprises du volet terrestre préparent le chantier de construction de la nouvelle gare maritime. Bien qu’une partie du bâtiment actuel doit être déconstruite cet été, l’exploitation de la gare se poursuivra pendant toute la durée des travaux, prévus jusqu’à début 2027. Dès septembre, un parking provisoire sera mis en service pour garantir l’accès des usagers au terminal. La construction de la nouvelle gare maritime et du parking visiteurs débutera à l’automne.
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Limiter l’impact environnemental
Afin de limiter l’impact environnemental de la modernisation du terminal du Naye, la Région Bretagne déploie une approche spécifique dédiée à la préservation de la biodiversité et de la qualité de l’eau. Concernant les oiseaux, dix espèces proté¬gées fréquentent le site, dont le moineau domestique et divers goélands. « Des mesures compensatoires incluent l’élaboration d’un plan de gestion des goélands à Cézembre et l’installation de nichoirs à moineaux sur le futur terminal. » Quant à la flore, la Région s’engage à pro¬téger deux espèces locales (criste marine et statice de salmon) et à éradiquer sur l’emprise des travaux, six espèces invasives. La qualité de l’eau est assurée par la mise en place de méthodes de dragage adaptées (pas de clapage en mer), la fermeture de l’écluse lors de travaux spécifiques et un contrôle des eaux de rejet après décantation.
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