Le Minor, plus de cent ans d’histoire et de création, de ténacité et de qualité, de tradition et de transmission. En 2018, quand Jérôme Permingeat et Sylvain Flet reprennent la direction de l’usine, celle-ci exporte et vend 90% de ses produits à l’international, et plus précisément au Japon. Un paradoxe pour ces repreneurs d’une marque française qui fabrique la totalité de ces produits localement.
Se réapproprier la marque
Aussi, depuis plus de cinq ans œuvrent-ils à rééquilibrer les marchés, « grâce au renouvellement de ses collections, à le diversification de ses canaux de distribution et à la renaissance d’un réseau multimarques en France. Aujourd’hui, Le Minor vend 40% de sa production en France, et 60% à l’export« , soulignent les associés qui continuent de dérouleur leur plan d’actions : la refonte de l’offre du magasin d’usine contribue également à ce rééquilibrage. « Nous souhaitons que notre clientèle locale puisse se réapproprier la marque, et tout faire pour favoriser le circuite court de consommation dans le prêt à porter« , expliquent Jérôme Permingeat et Sylvain Flet.
Des prix plus attractifs
Ainsi, depuis début avril, le magasin de Guidel qui jouxte les ateliers de fabrication textile ne propose plus que des vêtements remisés, de second choix et des fins de série. « C’est aussi et surtout la proposition de vêtements entièrement fabriqués en Bretagne à des prix plus attractifs« , soulignent les dirigeants, également sensible à le conjoncture économique et à la baisse du pouvoir d’achat de la majorité des foyers.
« Cette transformation du magasin d’usine marque l’attachement de la marque à son territoire« , militent les deux dirigeants qui continuent d’écrire l’histoire de cette bonneterie morbihannaise née à Lorient en 1922 et installée à Guidel depuis le début des années 60.
