1er Baromètre des ventes et cessions de commerces et entreprises en France, des prix de ventes plus élevés sur le nord

Selon ce 1er baromètre réalisé par la Direction de l'Information Légale et Administrative (DILA), éditrice du BODACC et ALTARES, le spécialiste de l'information inter-entreprises plus de 44 000 commerces ou industries ont changé de main en 2010 pour un montant global de plus de 6,3 milliards €. Le nombre de transactions est en hausse de 0,9 % par rapport à 2009. En donnée corrigée, le montant moyen des opérations s’établit à 176 017 € en 2010 contre 174 509 € en 2009 (+ 0,9 %). En dépit de la crise, la création de valeur des entreprises a donc été préservée. La valorisation des commerces et industries repris confirme la dynamique économique de l’ouest de la France. Si le leadership de l’Ile de France, première région économique
française, est incontestable, c’est dans le quart Nord-Ouest que les valeurs
d’entreprises sont les plus fortes, exception faite de l’extrême Sud-Est et de l’Aquitaine.
_ En Bretagne, plus de 2 500 ventes et cessions de commerce et d’industries ont été enregistrées. C’est 2 % de plus qu’il y a un an. En revanche, s’il reste supérieur à la moyenne nationale de 176 K€, le prix moyen est en repli de 8 % à 177 499 €. Le Finistère soutient la valorisation régionale avec un montant moyen à plus de 187 K€.
_ Pour télécharger l'étude :
_ http://www.datapressepremium.com/RMDIFF/1544/Analyse_BODACC_Altares2.pdf


Altares

Nous vous livrons ici les résultats de ce premier baromètre :
_ Trois quarts des acheteurs et deux tiers des vendeurs sont des entreprises de moins de 3 salariés. Les trois quarts des acquéreurs sont des structures de moins de 2 ans tandis que la moitié des vendeurs a moins de 10 ans. Les activités de service concentrent la moitié des reprises mais les prix de vente sont supérieurs dans l’industrie et plus encore dans le commerce. Les montants des transactions sont plutôt supérieurs à la moyenne nationale sur le littoral nord ouest de la France.
_ Une reprise sur deux est dans les services ; le commerce tire le prix
moyen. 20 934 transactions ont été réalisées dans les activités de services ; c’est 4,3 % de plus qu’en 2009. Elles concentrent près de la moitié (47 %) de l’ensemble des ventes et cessions. Les structures de commerce représentent 30 % des offres ; à 13 222, leur nombre augmente de 4,7 % sur un an.
Suivent les activités industrielles (4 625) en recul de 2,4 % par rapport à 2009 et la construction (3 362) en baisse de 5,7 %.
_ Si les services sont nombreux, le montant moyen des transactions est moindre que dans l’industrie ou le commerce. Les échanges se traitent à 144 807 € tirés par les prix des services à destination des entreprises ; les services aux particuliers étant, quant à eux, deux fois moindre plutôt aux environs de 70 000 €.
_ Dans l’industrie, les prix demandés par les vendeurs sont supérieurs à 190 000 € (194 840 €). Si le monde de l’industrie a payé un lourd tribut à la crise, la création de valeur des entreprises est restée soutenue.
_ Dans le commerce, les prix de cession se stabilisent aux environs de 236 000 € tirés par les métiers de soins à la personne, principalement les pharmacies, qui se négocient aux environs d’1 M€.
_ Les transactions dans la construction sont moins onéreuses ; le prix moyen peine à franchir le seuil des 100 000 € (102 035) en baisse de 9% par rapport à 2009. Cette moyenne masque des écarts de valorisation de 1 à 3 selon qu’il s’agisse de bâtiment ou de travaux publics.
_ Dans la construction, tout d’abord. De loin les plus nombreuses, les transactions du bâtiment sont les moins onéreuses. Le prix moyen se négocie juste en dessous de 90 000 € (89 541 €) tandis qu’il grimpe à plus de 200 000 € sur les activités de travaux publics (220 365 €). Pour ces dernières, néanmoins, le montant moyen de cession accuse un recul sensible en 2009 et en 2010. Au-dessus de 100 000 €, les agences immobilières démontrent qu’elles ont su faire face à la lourde crise de ce marché. Le prix moyen se situe à 109 570 € en hausse par rapport à 2009 et à 2008.
_ Le Commerce affiche des écarts plus grands encore. Si les activités de vente de détail hors magasin (principalement sur les marchés) restent sous la barre des 100 000 € (92 632 €), à l’autre bout du spectre les prix approchent ou dépassent le million d’€ pour la vente de soin de la personne & optique (965 463 €). Plus précisément, le prix moyen est tiré par les pharmacies qui se sont négociées à 1,274 M d’€.
_ Dans l’industrie, les reprises les plus fréquentes sont réalisées dans l’agroalimentaire où les transactions se concluent en moyenne à 192 604 €. L’industrie manufacturière porte moins de dossiers et la fluctuation des volumes de cessions d’une année sur l’autre peut perturber les résultats. Toutefois, nous pouvons noter des tarifs soutenus dans les métiers plutôt neufs de l’énergie et de l’environnement qui approchent 400 000 € mais aussi des activités plus traditionnelles comme l’équipement automobile et matériel de transport négociées à plus de 300 000 €.
_ Les services parviennent également à de fortes valorisations. Ainsi, les services informatiques passent la barre des 300 000 €, les services de transport s’en approchent et les services techniques aux entreprises (conseil, ingénierie…) ou de sécurité grimpent à plus de 200 000 €. En revanche, lorsqu’ils sont destinés aux particuliers, les métiers de service sont moins fortement valorisés. C’est, notamment, le cas des coiffeurs, soins de beauté et corporels, les plus nombreux en ventes et cessions. Sur ces activités, le prix de vente moyen ne dépasse pas 70 000 €. A destination des particuliers comme des entreprises, l’hébergement offre des montants de vente importants et en augmentation. En moyenne en 2010, le prix de cession s’établit à 314 617 € en augmentation de prés de 10 % sur un an.
_ Parmi les autres activités, nous pouvons noter le prix de vente moyen de près de 300 000 € relevé sur les métiers de santé humaine principalement représentés par l’activité d’ambulance.

Des prix de ventes plus élevés sur le nord ouest de la France.

_ La valorisation des commerces et industries repris confirme la dynamique économique de l’ouest de la France. Si le leadership de l’Ile de France, première région économique française, est incontestable, c’est dans le quart Nord-Ouest que les valeurs d’entreprises sont les plus fortes, exception faite de l’extrême Sud-Est et de l’Aquitaine.
_ Sept régions au-dessus des 170 000 €.
_ En Ile-de-France, près de 7 300 commerces et industries ont été repris en 2010, c’est 3,2 % de plus qu’en 2009. L’attractivité de la région soutient le montant des transactions qui en moyenne s’établit à 230 498 € proche de celui constaté en 2008. 40 % des opérations sont conclues à Paris mais dans les Hauts-de-Seine les prix moyens y sont un peu plus élevés ; les rachats se négocient à 239 K€ à Paris et 244 K€ chez son voisin. Dans les autres départements, le prix moyen est légèrement sous les 200 K€ exception faite de l’Essonne où il grimpe à 300 K€ tiré par quelques transactions
onéreuses en 2010, les valeurs se situaient à 195 K€ en 2008 et 2009.
Aucune autre région ne franchit les 200 K€ mais plusieurs s’en rapprochent, dans l’Ouest, notamment. C’est le cas de la Basse-Normandie. Le prix de cession moyen augmente de 7,1 % en 2010 et s’établit à 180 869 €. La région est portée par le Calvados (218 K€). La Haute-Normandie s’inscrit elle-aussi dans une dynamique soutenue. Les reprises se font sur la base d’une valeur moyenne de 175 569 € contre 169 K€ en 2009 et 159 K€ en 2008. Les transmissions sont plus nombreuses en Seine-Maritime mais plus chères dans l’Eure où elles dépassent les 180 K€.

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