Croissance

Conjoncture Bretagne. L’activité se stabilise mais avec des évolutions contrastées dans l’industrie

Comparé au mois précédent, l’activité en Bretagne est globalement restée stable en octobre. Toutefois, dans l’industrie, les évolutions sont contrastées selon le secteur d’activité alors que les services sont dopés par une demande particulièrement dynamique dans le secteur de l’information communication. Enfin, à rebours de la tendance nationale dans le bâtiment, l’activité bretonne retrouve une dynamique de croissance après deux mois de repli. Petit tour d'horizon de l'activité économique bretonne,  à l'occasion de la parution, ce 17 novembre, de la notre de conjoncture mensuelle de la Banque de France.  

« Alors que les industriels bretons anticipaient un regain de croissance, le secteur a été marquée en octobre par un recul dans l’agroalimentaire », relève la Banque de France, dans bote de conjoncture parue ce 17 novembre. Ce ralentissement s’explique par la baisse de la demande intérieure, la hausse des tarifs douaniers et des difficultés d’approvisionnement concernant certaines denrées (œufs, volailles…). « Il demeure toutefois le seul secteur à ne pas avoir subi de dégradation des commandes étrangères ». Malgré tout, le effectifs se sont renforcés et l’agroalimentaire reste de loin le premier employeur en Bretagne avec près de 41% des effectifs de l’industrie.

 

« Le secteur des équipements électriques et électroniques apparaît comme le plus affecté », poursuit la Banque de France, même si la demande intérieure lui a permis de préserver une certaine dynamique. Les prix des matières premières et des produits finis se sont globalement stabilisés, à l’exception de la fabrication de matériels de transport, qui a fortement augmenté ses prix de vente. Globalement, les commandes, tant étrangères que domestiques, ont reculé. Les carnets de commandes sont en hausse mais restent jugés en deçà des attentes.

 

En octobre, l’activité des services a poursuivi sa progression, particulièrement dans l’information-communication qui bénéficie d’une demande soutenue. Cependant, malgré une hausse continue des prix, les trésoreries restent globalement dégradées. « C’est particulièrement vrai dans ce secteur. » Pour novembre, les prévisions sont moins favorables : la demande globale s’affaiblit, l’activité serait en recul et les effectifs pourraient être très légèrement réduits.

 

À rebours de la tendance nationale dans le bâtiment, l’activité bretonne retrouve une dynamique de croissance après deux mois de repli. Comme le mois précédent, les effectifs ont été davantage renforcés dans le gros œuvre. Pour ces entreprises, les carnets de commandes restent bien orientés, mais les prix continuent d’être négociés à la baisse. En novembre, selon la Banque de France, l’activité devrait poursuivre sa croissance dans le gros œuvre, sans variation notable des prix ni des effectifs. Enfin, l’activité s’est repliée au troisième trimestre 2025 dans les Travaux publics. « Cette baisse doit cependant être relativisée par les fermetures estivales. De plus, on constate une forte disparité entre les entreprises ».

Sur la base des résultats de l’enquête (réalisée entre le 29 octobre et le 5 novembre), complétés par d’autres indicateurs, La banque de France estime que le PIB progresserait légèrement au quatrième trimestre.

 

Retrouvez l’intégralité de la note de conjoncture de la Banque de France

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