
L’agrivoltaïsme consiste à installer des unités de production d’énergie solaire sur des parcelles agricoles sans remettre en cause leur vocation nourricière. C’est une solution complémentaire à d’autres sources d’énergies renouvelables pratiquées dans le monde agricole, comme le solaire en toiture, le bois ou la méthanisation. « C’est une solution pour aider les agriculteurs à faire face aux aléas climatiques, notamment en préservant, grâce à l’ombrage, le bien-être animal et les productions fourragères, tout en consolidant leurs revenus », souligne Dany Rochefort, président d’Eureden, coopérative agricole bretonne qui vient de signer un partenariat avec l’entreprise TSE, développeur et producteur indépendant d’énergie solaire.
L’ambition commune portée par cette association vise à développer l’agrivoltaïsme en Bretagne et en Loire-Atlantique, à raison de 30 à 50 projets installés d’ici 2030. TSE a identifié plusieurs zones sur le territoire de la coopérative « où il est possible d’injecter de l’électricité dans le réseau via des postes sources ».
« Nous allons associer nos compétences, nos savoir-faire pour permettre à la fois la production d’une électricité française, locale, peu chère et décarbonée et le soutien agroclimatique et économique en faveur des agriculteurs», a souligné Mickaël Mairand, directeur de l’agence du Mans de TSE. “Dans un contexte de transitions agricoles, environnementales et sociétales, ce partenariat offre une solution supplémentaire de diversification dans les énergies vertes pour les exploitations d’élevage. Il permettra aux adhérents coopérateurs de concilier production d’énergie solaire et production agricole dans un cadre sécurisé et maîtrisé », a conclu pour sa part Dany Rochefort, président d’Eureden.