
Créé en 2001, le réseau Investir en Finistère réunit 25 entreprises locales (soit 20% de l’emploi en FInistère), parmi les plus importantes et influentes. Apolitique, asyndical, Investir en Finistère œuvre au développement économique de son territoire par le biais d’études et d’actions servant l’attractivité et l’hospitalité du département. « Investir en Finistère reste fidèle à sa mission : accompagner le territoire vers un avenir durable et compétitif. Notre association rassemble des acteurs économiques finistériens majeurs, qui ont comme point commun de s’engager pour leur territoire, de dépasser le seul cadre de leur société pour, collectivement, imprimer un impact territorial positif« , rappellent les représentants de ce réseau, réunis hier en assemblée générale.
L’arrivée de Christian Griner au CA
Cette dernière a entériné l’élection de Jean-Jacques Déniel, président du Crédit agricole Finistère, à la présidence de l’association économique. Il remplace à ce poste Philippe Rouxel, directeur général du Crédit Mutuel de Bretagne, qui reste membre du conseil d’administration. L’assemblée a également validé la candidature de Christian Griner, directeur général du groupe Even, qui intègre le CA.
« Investir en Finistère est un bel outil dont le Crédit Agricole du Finistère que je représente est fier d’être membre fondateur aux côtés du Crédit Mutuel Arkéa. Près de 25 ans après sa création, il continue à démontrer sa pertinence aux côtés des acteurs publics et institutionnels. Il sensibilise les décideurs publics aux attentes ou préoccupations de la sphère économique. Il identifie les enjeux et permet d’anticiper les solutions. Il fournit des analyses et outils mis à disposition de tous », a rappelé le nouveau président.
Préserver les centres de décision localement
Pour cette nouvelle mandature, la feuille de route priorise deux axes pour 2025 : cartographier les friches et bâtiments vacants et mettre à jour l’étude des centres de décision en Finistère.
« Il est essentiel que les centres de décision restent localisés sur notre territoire. C’est une nécessité pour conserver une prise sur l’avenir économique du Finistère et sur l’emploi. En 2020, une entreprise stratégique sur deux dépendait d’un centre de décision extérieur au Finistère. Cet observatoire, véritable outil d’intelligence économique, nous permet de rester vigilants sur le sujet, alors qu’on parle de plus en plus de relocalisation et de souveraineté », souligne Jean-Jacques Déniel.