Avec 3 081 projets de recrutements identifiés au cours du 3è trimestre 2024, la dynamique d’emploi observée depuis la sortie de la crise sanitaire marque un frein. Le contexte politique national et la reprise timide de la consommation des ménages ne permettent pas aux entreprises de se projeter. Conséquence : les projets de recrutements reculent de 24% par rapport à la même période il y a un an.
Comme sur la période précédente, le secteur de l’industrie poursuit son recul et enregistre une baisse de 60% des projets de recrutement par rapport à la même période en 2023. Industrie agro-alimentaire, mécanique, électricité-électronique ou encore textile…Toutes les activités sont impactées.
Si le secteur des services résiste mieux et totalise près de la moitié des intentions d’embauche (48 %) au 3e trimestre 2024, malgré tout, il ne présente plus la même dynamique qu’il y a un an sur le même période. L’explication tient en partie au contexte général du marché de l’emploi : beaucoup moins tendu depuis le début de l’année 2024, à l’exception de la construction où les difficultés de recrutement restent intenses, les entreprises sont moins enclines à communiquer sur leurs projets de recrutement dans la presse.
Par ailleurs, face aux enjeux de la transition énergétique, la filière bretonne annonce des projets et investissements. En matière d’emploi, 3 projets identifiés portent cette dynamique ce trimestre : EDF qui envisage 350 recrutements sur le territoire breton, Octopus Energy France avec 30 postes à pourvoir et Pennavel qui envisage 15 recrutements pour étoffer ses équipes.
Téléchargez l’édition Tendances emploi Bretagne
