Le Réseau Le Saint rayonne du Finistère au Languedoc

Après une année 2017 rythmée par de nombreuses reprises de sociétés et un déménagement, l’année 2018 a été celle de la consolidation pour le réseau Le saint. L’entreprise familiale qui vient de fêter ses 60 ans continue à tracer sa route : elle va mettre en place une nouvelle activité mûrisserie dans le Finistère et pose un premier pied à rungis.

Avec un chiffre d’affaires 2018 prévisionnel qui avoisine les 550 millions d’euros, Gérard et Denis Le Saint, dirigeants du Réseau Le Saint, continuent d’appliquer la recette qui fait le succès de l’entreprise finistérienne depuis ses débuts : “Proximité, sérieux et volonté de bien faire”. Après plus de 60 opérations de croissance externe réalisées depuis 1999 sur l’ouest de la France, les deux frères ont toujours autant à cœur de porter les valeurs transmises par leur père, Louis Le Saint. “On essaye de les partager au quotidien avec nos collaborateurs, de faire en sorte que nos responsables colportent ce modèle. L’humain compte beaucoup, c’est grâce aux autres qu’on réussit”, estime Denis Le Saint, codirigeant de l’entreprise familiale.

Le saint cultive l’esprit d’appartenance

Chez Le Saint, qui emploie aujourd’hui 2 000 personnes sur toutes ses implantations, la culture d’entreprise et la marque employeur sont des sujets sérieux. La charte graphique unifiée a permis de ranger toutes les activités sous une bannière commune, quand l’intranet donne à chacun un aperçu en temps réel de ce qui se passe sur les autres sites du réseau. “Pour rendre l’entreprise durable et pérenne, il faut investir en termes humains et techniques, cela rassure aussi nos clients”, explique le Finistérien. En témoigne l’investissement de 19 ME pour le nouveau siège à Guipavas. “Nous avons pris en compte les besoins et remarques des gens de l’entrepôt pour la conception. L’été, nous traitons jusqu’à 50 000 colis dans la journée !” Le bâtiment, déjà emblématique, est inratable depuis la voie express. Aujourd’hui, ce site accueille 280 salariés (dont 50 créations de poste).

Bientôt des bananes à Bourg-Blanc

La même année, le Réseau Le Saint a acquis sept entreprises réparties sur l’ouest de la France. Cela lui a notamment permis d’intégrer de nouveaux métiers, comme avec les six chambres de mûrisserie de bananes et d’avocats de Sud Primeurs, à Carcassonne. “Nous allons créer une mûrisserie de bananes sur notre site historique de Bourg-Blanc, que nous avons absolument tenu à conserver”. En 2019, ce sont ainsi 6 000 à 8 000 tonnes de bananes vertes qui seront débarquées au port de Brest pour mûrir à Bourg-Blanc. Des Finistériens sont allés se former dans le Sud pour maîtriser ce process proche de l’affinage, qui pourra aussi être appliqué à d’autres productions, “afin de fournir les produits les plus frais à nos clients”.

Autre projet d’envergure, un nouveau site à Couëron (Loire-Atlantique) dont la livraison est prévue pour le début de l’année 2019. Comprenant un entrepôt de 8 800 m² et 2 300 m² de bureaux, ce nouveau bâtiment a été construit selon la même logique que le site de Guipavas. Ce projet s’inscrit notamment dans le cadre du transfert du Marché d’intérêt national (Min) de Nantes à Rezé. Comme à Guipavas, ce bâtiment devrait donner une visibilité supplémentaire à l’entreprise.

Enfin, si les reprises des entreprises à Carcassonne et Perpignan permettent à Le Saint de s’approcher de la Méditerranée, l’entreprise va aussi mettre un pied à Paris, par l’intermédiaire du mareyeur et grossiste Ybert (Seine-Maritime), racheté en 2017, et renommé Top Atlantique. “Grâce à Top Atlantique, nous allons prendre pied sur le Min de Rungis” annonce Denis Le Saint. Membre co-fondateur du réseau national Vivalya, le Réseau Le Saint détient 17 des 82 sociétés adhérentes. “La force de Vivalya, c’est que le réseau permet à ses membres de répondre aux appels d’offres nationaux des groupes de restauration collective”, résume Denis Le Saint, président de Vivalya depuis cet été. Vivalya pèse 1,1 MdE (chiffre d’affaires global HT 2017), dont 700 millions d’euros en fruits et légumes et 220 millions d’euros en produits de la mer.

 

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