
« La qualité de notre produit reste inégalée et nous continuons à gagner des parts de marché, en particulier dans la RHF. En 2012, l’embellie se poursuit puisque sur les 2 premiers mois de l’année, nous avons enregistré une hausse de 18% de notre CA. En 7 ans, nous avons reconstruit notre légitimité et retrouvé, fin 2011, des fonds propres positifs à hauteur de 110 000 euros ». Cette réussite commerciale et cette santé financière permettent à Joël Tingaud d’envisager de nouveaux projets. Même s’il affirme ne pas avoir de velléité à l’export son engagement au sein du Cluster West (Nantes) lui a ouvert de nouveaux horizons. Dernièrement, des chinois « ont adoré » son andouille. « Je pars en Chine en juillet prochain avec une délégation de chefs d’entreprises, voir ce qu’il est possible de faire sur place. J’ai réalisé une étude de marché et identifier les entreprises chinoises capables de valoriser le chaudin (gros intestin du porc). J’y vais sans aucune naïveté mais si une opportunité se présente, je la saisirai. » Ainsi avance les projets de Joël Tingaud, qui opère par « rupture intellectuelle ».