Le cabinet RH Abaka : « Contribuer à la prospérité de la Bretagne, c’est travailler pour l’emploi durable dans les territoires, c’est faire de la RSE »

Marie-Laure Collet dirige Abaka, un cabinet de recrutement et conseil RH implanté à Rennes, Paris, Nantes ou encore Caen.  Avec un effectif global de 37 salariés, l’entreprise a pour ojectif un chiffre d’affaires de 3,5 millions d’euros en 2020. Attirer, fidéliser et faire grandir les talents sont les priorités de la dirigeante.

 « Il y a plusieurs manières d’aborder la Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), mais l’erreur à ne surtout pas commettre est de l’utiliser comme un élément de communication. La RSE est d’abord un outil au service du management, même si elle est encore majoritairement utilisée sous l’angle environnemental. Il faut encourager les entreprises à se soucier du bien commun, d’autant qu’elles constituent un puissant catalyseur de l’intégration sociale ». C’est dans cette logique que depuis le lancement de son activité, il y a 20 ans,  Marie-Laure Collet multiplie ses engagements sociétaux : à la CCI rennaise dont elle est une élue, ou siégeant au conseil d’administration de l’association Produit en Bretagne, en tant que vice-présidente, en charge du capital humain. Elle représente également la région au Syntec* ainsi qu’au sein du réseau CCI innovation Bretagne. « Contribuer à la prospérité de la Bretagne, c’est travailler pour l’emploi durable dans les territoires, c’est un des angles de la RSE. S’engager, être au service des autres, exercer son activité avec éthique et responsabilité c’est aussi ce que je demande à mes collaborateurs. Chacun doit donner de son temps, car nous sommes tous solidaires, socialement responsables de la vitalité de l’économie bretonne ». Voilà pour l’aspect sociétal de la RSE

 

La RSE donne lieu à une mesure objective

Aujourd’hui, manager durablement, c’est avant tout donner envie de vivre et de travailler les uns avec les autres. C’est aussi maintenir la capacité d’adaptation des collaborateurs au sein de leur mission. « En terme de management, ce qui importe aujourd’hui, c’est de capitaliser sur le dialogue, l’intelligence collective et le transfert rapide des informations. Il faut également recruter des profils variés qui viennent de tous les horizons. Ce n’est plus uniquement l’expertise du métier qui compte, c’est également le savoir être de la personne.  La bienveillance vis-à-vis des candidats est essentielle. L’évaluation n’est pas un tribunal ». Pour Abaka, la RSE donne lieu à une mesure objective qui permet d’aller au-delà de la marque employeur. En 2019, la fédération Syntec a élaboré son propre référentiel RSE. Sur la base du volontariat, des entreprises représentatives de chaque branche ont été sélectionnées pour l’expérimenter. Pour la branche conseil, c’est Abaka qui été retenue. En pleine transformation managériale, le cabinet s’est fait auditée fin décembre par le cabinet SGS. « La responsabilité sociétale devient une source d’intérêt des candidats, au même titre que l’évolution professionnelle, certains aspects de la rémunération ou encore les programmes de formation. Il faut toutefois relativiser son poids dans la décision pour un candidat d’accepter une offre ou non, sur ce seul critère. Cela dépend de l’état de l’équilibre ou non de l ‘offre et de la demande et des impératifs de vie des candidats. Les contraintes sont telles pour certains que ce n’est pas toujours un critère prépondérant mais à jobs équivalents, tous choisissent désormais ceux qui ont du sens et tournés vers la RSE ».

 

lnstaurer une culture de management durable

Les ressources humaines (RH) de chaque entreprise jouent  un rôle prépondérant dans la mise en place d’une politique RSE,  notamment via les décisions de recrutement de nouveaux collaborateurs.  Les RH sont les plus à même d’instaurer dans l’entreprise une culture de management durable en intégrant, par exemple, des critères liés à la qualité de vie au travail dans le cadre de l’évaluation annuelle des managers et des dirigeants. « Toutefois, nuance Marie Laure-Collet, l’entreprise n’a pas pour responsabilité de rendre ses salariés heureux mais à minima d’assurer leur santé et leur sécurité au travail. En revanche, elle se doit de donner du sens à l’action et aux missions attribuées. L’entreprise est pleine de contraintes. Le travail est vertueux. Il est envisagé comme une contrainte que lorsque les conditions de travail ne sont pas réunies ».  Au final, un salarié motivé par un projet d’entreprise incluant la responsabilité sociale sera sans doute plus performant. Dans un monde en quête de sens, la RSE semble être le dénominateur commun pour lier solidement entreprises et salariés au projet d’entreprise.

 

Cabinet RH Abaka

 

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