En pleine transformation, Ouest Boissons investit 4,5M€ dans son premier dépôt à Auray

Installée depuis 2008 dans un entrepôt qui affiche 70 ans de bons et loyaux services, l'entreprise Ouest Boissons est lancée dans une cure de jouvence et de croissance qui  se traduit par des travaux de modernisation d'ampleur. En cours, la transformation de son dépôt historique à Auray.

Le nouveau bâtiment surplombe l’ancien : 6000 m² d’un futur dépôt logistique optimisé, coiffés de 800m² de bureaux adaptés, le tout pour des conditions de travail hautement améliorées. A l’ouverture du nouveau bâtiment – prévue en mars 2025 -, l’ancien sera détruit pour être remplacé par des quais qui faciliteront la circulation des camions.

C’est le chantier, en cours, sur le site historique de l’entreprise de distribution Ouest Boissons, née à Auray en 2008. « A l’époque, avec la famille Beaulieu, distributeurs indépendants dans le 35 et des collègues cadres, nous avons racheté l’entreprise existante, Elidis Boissons services, dans laquelle nous travaillions. Le capital de Ouest Boissons est toujours détenu à 100% par des personnes salariées« , explique Frédéric Pouliquen, président directeur général de l’entreprise renée.

112 millions de chiffre d’affaires en 2023

Muée par une stratégie de croissance externe, l’entreprise alréenne a grandi au rythme des acquisitions de dépôts qui lui ont permis d’élargir sa zone de chalandise et de mailler un réseau de proximité affiné avec ses clients. Aujourd’hui, Ouest Boissons compte 14 implantations sur le Grand ouest (Bretagne et Pays de la Loire sauf Vendée) et réalise 112 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023. Récemment, et pour la première fois, le distributeur a construit un de ses dépôts ex-nihilo. C’était en 2021 à Châteaulin, une extension qui marqua aussi l’arrivée de Ouest Boissons dans le Finistère.

Depuis, le groupe a également construit un bâtiment à Nantes et va poser les fondations d’un prochain à Saint-Malo. « Le modèle de ces nouveaux sites marque une nette amélioration de l’environnement de travail, et facilite aussi les recrutements« , rapporte le directeur général qui a lancé, en parallèle, un large plan de transformation des sites historiques et quelque peu archaïques. Celui d’Auray, qui est aussi une plateforme logistique pour les autres sites du Morbihan et du Finistère, était devenu une priorité : 4,5 millions d’euros sont investis dans sa refonte. Suivra celle du site de Fougères (35).

Un service de proximité

« Mon objectif est de gérer la croissance du groupe dans la sérénité. L’amélioration des conditions de travail est également un levier pour développer l’activité et faire croitre l’effectif », souligne Frédéric Pouliquen qui emploie 360 collaborateurs au total, avec un pic de recrutements à chaque saison. « Nous sommes les champions du dernier kilomètre, ce rayon d’action dans lequel il nous faut être ultra-réactifs pour servir au mieux et au plus près nos clients », résume Frédéric Pouliquen. Travaillant avec des cafés-hôtels-restaurants majoritairement et quelques associations et collectivités occasionnellement, Ouest Boissons distribue près de 5000 établissements, auxquels l’entreprise propose un catalogue fourni de boissons issues de marques nationales, régionales et locales. « La part des productions locales augmentent de plus en plus. Nous travaillons, par exemple, avec plus de 20 brasseurs bretons, soit 23% de nos volumes de bières contre 10% il y a cinq ans. »

Engagement social…

L’engagement local et sociétal du groupe se traduit également par un accompagnement des compétences en interne. « Il y a six mois, nous avons inauguré à Nantes un centre de formations baptisé Boost. L’objectif est de proposer une offre à l’ensemble de nos métiers (administration – logistique – commercial et technique) et de les faire se rencontrer. Quand un commercial a passé une journée avec un chauffeur-livreur, il comprend mieux ses contraintes ; et vice-versa », soutient Frédéric Pouliquen qui a embrassé cette carrière par passion. « Avec les professionnels du secteur CHR, nous exerçons des métiers d’une extrême résilience. L’épisode du Covid l’a bien démontré », souligne le dirigeant qui a essuyé onze moins de fermeture et 45 millions d’euros de perte de chiffre d’affaires entre 2020 et 2022. « En prise direct avec les conjonctures économiques, nous savons nous adapter, réagir et rebondir. »

…et environnemental

Il en va de même pour son plan de transformation des bâtiments qui intègre des investissements liés à la transition écologique de l’entreprise : production énergétique via des panneaux photovoltaïques, mutation du parc de camions vers des moteurs électriques ou alimentés au biocarburant, réduction carbone et hydro-économe. Le groupe Ouest Boissons vient de valider et recevoir la certification RSE 26000 délivrée par Afnor. « Ce label récompense notre engagement factuel depuis de nombreuses années. Entre autres dispositions, nous utilisons depuis toujours la consigne, sur plus de 70% de nos produits et réfléchissons à renouer avec le fret ferroviaire qui desservait déjà l’entreprise, jusqu’en 2008 ! »

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