A quoi ressemblera l’année économique bretonne en 2017 ? Interrogés par la CCI Bretagne dans le cadre de son enquête de conjoncture, les chefs d’entreprises bretons se disent confiants dans la période à venir.
Chiffre d’affaire en hausse
Parmi les 67 % de chefs d’entreprise à se dire très confiants dans leur capacité à maintenir ou augmenter leur chiffre d’affaires et leurs revenus en 2017, les industriels sont les plus nombreux : 37% des dirigeants ont enregistré une hausse sur le dernier semestre et 31% prévoient une augmentation pour 2017. « Les risques de déflation, incarnés par la chute des prix du pétrole et les craintes d’un atterrissage brutal de l’économie chinoise » semblant écartés selon la Banque de France qui publie également son enquête de conjoncture régionale. On note également que la zone euro donne l’impression depuis quelques semaines d’entrevoir une embellie sur le plan économique. »
Des embauches plus fréquentes sans impact sensible sur l’emploi
Sur le front de l’emploi, une large majorité de chefs d’entreprise interrogés prévoit un maintien des effectifs pour le prochain semestre (71%). Les perspectives d’embauches (12%) sur le premier semestre, seront toutefois plus nombreuses que les réductions d’effectifs (6%). Là encore c’est dans l’industrie que les dirigeants sont les plus nombreux à déclarer une hausse des effectifs fin 2016 (31%) et 22% d’entre eux prévoient des embauches en 2017.
Des prévisions d’investissements à la hausse en 2017
Les 6 derniers mois de 2016 ont été marqués par la prudence chez les chefs d’entreprise, avec un maintien des investissements chez 56% d’entre eux. La part de ceux qui les ont réduits est en baisse sensible depuis maintenant 2 ans. Les perspectives pour le début de l’année 2017 restent positives : 18% déclarent anticiper une hausse, contre 16% une baisse.
Une rentabilité qui se maintient
Les prévisions pour 2017 sont plus positives que pour les semestres passés : c’est la première fois que les dirigeants sont plus nombreux à anticiper une hausse de leur rentabilité (16%) qu’une baisse (14%). Et la moitié des dirigeants table sur une stabilité de leur rentabilité