
« Seelab fonctionne sur un principe simple mais révolutionnaire », peut-on lire sur le site de la technopole Anticipa basée à Lannion dans les Côtes d’Armor, qui accompagne l’équipe depuis sa création en 2023. En analysant les directives graphiques d’une entreprise, elle crée des modèles d’intelligence artificielle personnalisés. Ces modèles comprennent l’ADN visuel de la marque, des couleurs aux typographies en passant par les styles d’images. Une fois ces modèles en place, Seelab génère instantanément des visuels alignés sur la marque, prêts à être utilisés sur tous les canaux de communication. » L’outil de génération d’image élaboré par l’équipe de Seelab se veut donc très simple dans son utilisation. Lancé en mars 2024, il ne requiert donc aucune expertise en informatique, IA, ni en prompts (instructions destinées à une intelligence artificielle générative).
Près de 10 000 utilisateurs
Cette levée de fonds en seed, à hauteur de 1 million d’euros, permet à la startup de continuer le développement de sa technologie qui combine des algorithmes de deep learning et techniques de traitement d’image avancées pour créer très simplement des éléments graphiques personnalisés. « Avec ce financement, nous sommes déterminés à poursuivre notre mission de réinventer la création visuelle grâce à l’intelligence artificielle. Si Seelab suit les traces de solutions comme Midjourney et Dall E, notre technologie se distingue par sa simplicité d’utilisation ainsi que sa capacité à créer des images consistantes sans avoir recours à des logiciels de design graphiques complémentaires, redéfinissant ainsi les possibilités de la créativité”, témoigne Matthieu Grosselin, co-CEO et cofondateur de Seelab.ai qui accompagne déjà pas loin de 10 000 utilisateurs. «Née en France, notre solution garantit la sécurité des données des utilisateurs qui restent hébergées en Europe, ainsi que la confidentialité des visuels déposés et créés sur la plateforme. Ils restent en effet privés et ne sont pas utilisés pour générer d’autres modèles publics », conclut le cofondateur.